Les trois candidats à la présidence des Républicains débattaient lundi soir pour la première et dernière fois sur LCI. 1:43
  • Copié
Alexandre Chauveau, édité par Laura Laplaud
Les trois candidats à la présidence des Républicains débattaient lundi soir pour la première et dernière fois sur LCI. Au menu des discussions : le régalien, l’économie et la réforme des retraites, l’écologie ou la place des Républicains sur l’échiquier politique… Que faut-il retenir de ces échanges ?

C'était le seul débat prévu entre les prétendants à la présidence des Républicains. Bruno Retailleau, Éric Ciotti et Aurélien Pradié ont débattu lundi soir sur la chaîne LCI. Les trois candidats sont globalement restés dans leur couloir. Lequel d'entre eux a réussi à tirer son épingle du jeu ? Que faut-il retenir de ces échanges ?

Des positions différentes

Le favori, Éric Ciotti, a assumé son statut. Le Niçois a été clair et percutant, il défend l'action de l'Italie sur l'Ocean Viking, dénonce la société dictatoriale prônée selon lui par Sandrine Rousseau ou encore, "l'assommoir fiscal". "Il faut qu'on arrive plus dans cette situation où des Français travaillent uniquement pour l'État" a-t-il lancé assurant que si les Républicains accèdent au pouvoir, "les impôts baisseront".

Bruno Retailleau, lui, s'est montré solide sur le fond, mais avec un message plus complexe que ses deux concurrents. Le Vendéen, accusé lundi d'avoir promu au Sénat la construction d'éoliennes et d'incarner une droite ringarde, a tout de même rendu quelques coups à Éric Ciotti notamment, qui avait condamné les propos de Grégoire de Fournas à l'Assemblée nationale. "C'est une grosse ficelle utilisée pendant des années par la gauche pour tétaniser, intimider la droite et lui interdire ce débat, notamment sur la maîtrise de l'immigration. Je ne tombe pas dans ce panneau", s'est-il exclamé.

Aurélien Pradié s'est distingué par des positions tranchées en s'opposant à la réforme des retraites ou à la construction d'éoliennes et en voulant imposer le port de l'uniforme y compris à l'université.