Premier tour des législatives : Ferrand bien parti dans le Finistère (résultats)

richard ferrand
Richard Ferrand devrait logiquement conserver son siège de député. © FRED TANNEAU / AFP
  • Copié
avec L.F.R. , modifié à
Malgré les affaires, le ministre de la Cohésion des territoires est arrivé largement en tête dans la 6ème circonscription du Finistère devant la candidate LR.

Le score de Richard Ferrand était l’un des enjeux du premier tour des législatives, à plus d’un titre. D’abord parce qu’il concerne un membre du gouvernement, ensuite parce que le ministre de la Cohésion des territoires est empêtré dans une affaire en rapport avec son poste de directeur des Mutuelles de Bretagne. Et il semble que les électeurs de la sixième circonscription du Finistère n’en ont pas tenu rigueur au candidat de La République en marche, qui est en ballottage très favorable après avoir obtenu 33,9% des suffrages.

Le résultat. Le candidat REM devance son adversaire des Républicains, Gaëlle Nicolas, deuxième avec 18,1% des suffrages, qui l’affrontera au second tour. L’outsider de la circonscription, Christian Troadec, leader régionaliste des Bonnets rouges, est éliminé avec 13,9% des voix. Évoquant une "première étape évidemment réjouissante", Richard Ferrand a fait une brève déclaration devant sa permanence à Châteaulin. "Je constate que les Finistériennes et les Finistériens m'ont réitéré leur confiance à hauteur de presque 34%, que dans toutes les grandes communes comme dans les plus petites il y a eu l'expression de cette confiance. Les Finistériennes et les Finistériens ont jugé, ils me connaissent", a-t-il déclaré.

"Ce soir (Dimanche soir), c'est un premier signe extrêmement fort, c'est une dynamique positive, mais il faut rester humble puisque c'est dimanche prochain que se concrétiseront les élections des candidates et des candidats qui portent La République en marche et le projet du président Macron", a-t-il également souligné.

La projection pour le second tour. Fort de sa position, Richard Ferrand est logiquement le favori du second tour. Il devra toutefois se méfier d’un possible front "Tout sauf Ferrand". Mais en toute logique, il devrait conserver son siège au Parlement et ainsi pouvoir rester au gouvernement.