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Louise Sallé / Crédits photo : JACQUES DEMARTHON / AFP
Cinq jours après l'attaque terroriste dans un lycée d'Arras, la question de la sécurité des établissements scolaires devient primordiale. Le ministre de l'Éducation recevra ce mercredi des élus locaux pour discuter des solutions à mettre en place. Des élus qui appellent à ne pas tout miser sur la technologie. 

Après l'attaque dans un lycée d'Arras vendredi dernier qui a coûté la vie à Dominique Bernard, un professeur de l'établissement, la question de la sécurité des écoles contre le risque terroriste revient sur le devant de la table. Gabriel Attal, ministre de l’Éducation, reçoit ce mercredi les associations d’élus de collectivités à 12h30 pour discuter de solutions. 

Vidéosurveillance, portiques de sécurité, recrutement supplémentaire d'agents pour surveiller les entrées... Les propositions sont multiples. Mais il n’y a pas, en revanche, de solution unique. Il faut mettre à jour les diagnostics de sécurité de chaque établissement, pour savoir quelle est la réponse la plus adaptée. 

Ne pas tout miser sur la technologie

"Entre une entrée de lycée qui est dans une zone très ouverte où on a la possibilité de faire un parvis et un lycée de ville dont les portes s'ouvrent directement sur un trottoir, on ne va pas pouvoir avoir les mêmes interventions", juge François Bonneau, vice-président de Régions de France. 

"Ce qui peut être renforcé encore, c'est la présence humaine. Si nous n'avions que de la technologie, ce serait une grande fragilité", poursuit-il au micro d'Europe 1. Près de 500 millions d’euros ont déjà été investis par l’État depuis 2017 dans la sécurité des établissements. Mais il va falloir encore mettre la main à la poche. Alors, les collectivités demandent d’être aidées par l'État, aussi bien financièrement qu'humainement. Elles ont par exemple la charge des agents d’accueil. Peu formés, souvent absents et non remplacés, ils sont un point faible pour les collectivités.