Philippe obtient avec 363 voix une large confiance de l'Assemblée, en très léger recul par rapport à 2017

Si l'Assemblée ne lui avait pas accordé sa confiance, Édouard Philippe aurait dû démissionner.
Si l'Assemblée ne lui avait pas accordé sa confiance, Édouard Philippe aurait dû démissionner. © Alain JOCARD / AFP
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avec AFP , modifié à
Le Premier ministre a obtenu, avec 363 voix, la confiance de l'Assemblée nationale à l'issue de son discours de politique générale.

C'est un passage obligé après tout discours de politique générale : l'Assemblée nationale a dû voter pour accorder ou non la confiance au Premier ministre. Sans surprise, l'hémicycle à majorité macroniste a accordé sa confiance à Édouard Philippe, avec 363 voix sur 573, en très léger recul par rapport au premier vote, en 2017. 163 députés ont voté contre et il y a eu 47 abstentions.

370 voix pour en 2017

"Ma grand-mère avait coutume de dire que les discours les moins longs étaient les plus brefs. Merci !", a lancé le Premier ministre dans l'hémicycle, après la proclamation du résultat par le président de l'Assemblée Richard Ferrand. Au début du quinquennat, le chef du gouvernement avait obtenu 370 voix pour, et le plus faible nombre de votes contre (soit 67) sur une déclaration de politique générale depuis 1959. Mais les abstentions s'étaient élevées à 129.

Chez les LR, 81 élus contre

Au sein du principal groupe d'opposition, Les Républicains, les quatre cinquièmes des élus (81) ont voté contre, et seuls 22 se sont finalement abstenus, contre 75 en 2017. Outre la totalité des députés La République en marche (LREM) et MoDem, le Premier ministre a reçu l'appui de 11 élus issus principalement d'Agir (pro-Macron) et de 2 élus du groupe Libertés et territoires. Toute la gauche - PS, LFI, PCF - a voté contre. Également contre, les sept députés RN, ou encore Nicolas Dupont-Aignan (DLF).