Peltier (LR) attaque Macron, ce "Madoff de la politique"

Guillaume Peltier s'est attaqué au chef de l'Etat.
Guillaume Peltier s'est attaqué au chef de l'Etat. © Eric FEFERBERG / AFP
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avec AFP
Le numéro trois des Républicains a qualifié le chef de l'Etat d'"arnaqueur en chef" à qui "les Français pourraient décerner la palme de l'escroquerie politique en bande organisée".

Le vice-président des Républicains (LR) Guillaume Peltier a sévèrement attaqué Emmanuel Macron, ce "Madoff de la politique", et appelé de ses vœux une "droite nouvelle" remettant au centre de son logiciel la valeur travail, samedi lors de la fête de la Violette en Sologne.

"Arnaqueur en chef". Devant environ 400 personnes, le député du Loir-et-Cher a taclé le chef de l'État, "arnaqueur en chef" à qui "les Français pourraient décerner la palme de l'escroquerie politique en bande organisée". "Emmanuel Macron, c'est le Madoff de la politique", a insisté le N.3 des Républicains, en référence à l'homme d'affaire américain lourdement condamné pour escroquerie après la crise financière de 2008. La politique du président, "c'est 5 milliards d'impôts supprimés pour les plus fortunés et, dans le même temps, 9 milliards d'impôts pour les classes moyennes et les milieux de cordée, les travailleurs et les salariés modestes", a développé Guillaume Peltier, dénonçant notamment la hausse de la CSG pour les retraités, la hausse de la fiscalité sur le carburant et les fermetures de classes en zone rurale.

Créer "une nouvelle droite". Parfois critiqué à droite pour ses propositions iconoclastes, Guillaume Peltier, passé dans sa jeunesse par le Front national, a plaidé pour "une droite nouvelle", certes "forte sur les questions régaliennes" mais surtout "beaucoup plus juste sur les questions économiques et sociales". "La droite de demain doit devenir la droite du travail et du pouvoir d'achat, dans le prolongement de ce qu'initia le Général De Gaulle avec l'intéressement et la participation pour les salariés, de ce qu'incarna Jacques Chirac en fondant sa campagne de 1995 sur la fracture sociale, et de ce que créa Nicolas Sarkozy avec la défiscalisation des heures supplémentaires", a-t-il développé.

"Je suis pragmatique". "Je ne suis ni libéral, ni socialiste. Je suis pragmatique. Je suis même et je le revendique travailliste, parce que je considère que le travail c'est la valeur centrale de l'économie française", a souligné celui qui "revendique" l'appellation "travailliste".