Pas-de-Calais : le maire qui avait menacé de partir après un haut score FN ne démissionnera pas

Jeudi matin, l'édile a dit "regretter" l'agitation médiatique provoquée par sa réaction.
Jeudi matin, l'édile a dit "regretter" l'agitation médiatique provoquée par sa réaction. © TENGKU Bahar / AFP
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Dans sa ville d'environ 6.000 habitants située à proximité de Béthune, Marine Le Pen y avait recueilli quelque 38,09% des suffrages. 

Le maire d'Annezin, dans le Pas-de-Calais, qui avait menacé de démissionner à la suite du haut score du Front national (FN) dans sa commune, ira finalement au bout de son mandat, a-t-il annoncé jeudi.

"Il y a du travail dans ma commune". "Je continue. La décision a été prise après l'avis de mon groupe au conseil municipal. En une minute 30 c'était fini : il y a du travail dans ma commune", a dit Daniel Delomez, confirmant une information de La Voix du Nord. Dimanche, ce maire socialiste de 70 ans avait dit à haute voix : "C'est catastrophique ! Il est possible que je démissionne car je ne veux pas consacrer ma vie à des connards", une déclaration reprise par un journaliste de l'Avenir de l'Artois.

Il "ne votera pas FN". Dans sa ville d'environ 6.000 habitants située à proximité de Béthune, Marine Le Pen a recueilli au premier tour quelque 38,09% des suffrages devant Jean-Luc Mélenchon (19,25%) et Emmanuel Macron (17,29%).

Jeudi matin, l'édile a dit "regretter" l'agitation médiatique provoquée par sa réaction, largement reprise sur les réseaux sociaux. Lors du second tour, le maire "ne votera pas Front national" et a également promis "de ne pas prendre la parole".