1:47
  • Copié
, modifié à
Invitée de La Grande interview Europe /CNews jeudi, Prisca Thevenot, porte-parole du gouvernement, est revenue sur la situation insurrectionnelle en Nouvelle-Calédonie et estime qu'elle était difficilement prévisible.

Invitée de La Grande interview Europe 1/Cnews, Prisca Thevenot, porte-parole du gouvernement, a livré son analyse sur la situation en Nouvelle-Calédonie. Elle estime notamment que "personne ne pouvait imaginer une telle violence" en évoquant les émeutes violentes qui agitent l'île depuis une semaine. "3.000 forces de l'ordre sont déjà sur place. C'est deux fois plus que ce qui est normalement prévu en Nouvelle-Calédonie", précise la porte-parole.

Initialement, 1.700 renforts étaient prévus sur place puis 1.000 sont venus compléter ces effectifs et d'autres devraient rejoindre ces équipes dans les heures prochaines, assure Prisca Thevenot. "Ces forces de sécurité vont rester aussi longtemps que nécessaire", affirme-t-elle. Elle ajoute également que ces équipes pourraient opérer jusqu'à la tenue des Jeux olympiques "si nécessaire".

"Être là en solidarité nationale"

Les violences qui agitent l'île ont eu des conséquences considérables sur l'économie locale. Le chiffre d'un milliard d'euros de dégâts est évoqué. L'État va-t-il devoir prendre en charge ces frais ? Pour la porte-parole du gouvernement, la question ne se pose pas en ces termes : "Ce n'est pas tant d'y aller avec le carnet de chèques. Il faut comprendre ce qui se passe. Nous avons des familles et des travailleurs qui ont tout perdu. ll faut pouvoir être là aussi en solidarité nationale. Ça ne veut pas dire que nous allons décharger les responsables de ces actes", conclut-elle.

Emmanuel Macron, arrivé jeudi en Nouvelle-Calédonie, a appelé à un retour "le plus vite possible" à "la sécurité" et au "dialogue" en promettant des "décisions" et des "annonces" à "l'issue de cette journée".