2017, le match de trop ? Nicolas Sarkozy se "pose la question"

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Nicolas Sarkozy assure qu'il ne sera candidat à la présidence de la République "que si c'est utile".

Nicolas Sarkozy peut-il envisager de renoncer à se présenter à la primaire des Républicains ? "Ce n'est pas comme ça que ça se présente", a-t-il tenté d'éluder dimanche dans l'émission 7 à 8 de TF1, à laquelle il participait à la veille de de la parution de son livre La France pour la vie. "Je n'irai que si c'est utile, bien sûr", a-t-il ensuite concédé. Et l'ancien chef de l'État d'annoncer une réponse "dans les semaines ou les mois qui viennent".

"Les Français répondront." Interrogé sur un potentiel désamour des Français, qui, sondages après sondages, semblent marquer un rejet de l'ancien président, Nicolas Sarkozy se fait modeste : "C'est une question que je me pose, bien sûr. Il est normal de se la poser." Avant de s'en remettre aux électeurs : "Ce n'est ni vous (NDLR : Thierry Demaizière, qui mène l'entretien) ni moi qui y répondrons. C'est les Français qui répondront." La campagne pour 2017 pourrait-elle constituer le match de trop ? "Je me pose cette question", dit-il à nouveau.

"Bruno ne devrait pas dire ça." Pas encore candidat, le président du parti Les Républicains n'en oublie pas ses rivaux pour autant. "La question du changement de génération politique ne se pas qu'à moi, elle se pose aussi à Alain Juppé, elle s'est posée à François Mitterrand", lâche-t-il avant de répondre à Bruno Le Maire. La France est "le seul pays où les battus reviennent" en politique ? "Bruno ne devrait pas dire ça. À ma connaissance, il a été battu à l'élection de la présidence de l'UMP. Par moi."