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«On ne réglera pas l'avenir de Mayotte sans régler le problème de l'immigration illégale», insiste Manuel Valls

Yanis Darras - Mis à jour le . 1 min

Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls était l'invité de la Grande interview Europe 1-CNews. Au micro de Sonia Mabrouk, il a affirmé sa volonté de lutter contre l'immigration illégale à Mayotte. "On ne réglera pas l'avenir de Mayotte sans régler le problème de l'immigration illégale", estime-t-il.

Quel avenir pour Mayotte ? Le département le plus pauvre de France a été victime de Chido, cyclone dévastateur qui a révélé les difficultés de l'archipel aux yeux du reste de la France. Face à la destruction du 101eme département du pays, l'État a annoncé vouloir reconstruire Mayotte en seulement deux ans, et notamment supprimer les bidonvilles.

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Mesures d'urgences avant des mesures à plus long terme

Car sur l'île, les maisons en tôle sont nombreuses, symbole de l'extrême pauvreté qui sévit dans la région et de la vague migratoire que subit Mayotte, avec l'arrivée de centaines de migrants comoriens et africains sur son sol chaque année. 

"Il y a une première loi d'urgence qui vise à accélérer toutes les procédures. Et puis, il y aura une deuxième loi que je présenterai au mois de mars et qui sera plus sur le moyen terme. Elle portera sur l'éducation, la sécurité, le développement économique mais aussi l'immigration", explique sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews, Manuel Valls. 

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Créer un rapport de force avec les Comores

Les Républicains ont annoncé vouloir restreindre le droit du sol à Mayotte. Une mesure qui peut être étudiée, assure Manuel Valls, même s'il s'oppose à l'idée de supprimer purement et simplement le droit du sol dans ce département d'outre-mer. 

"Mais le vrai sujet, vraiment, c'est qu'on ne reconstruira pas Mayotte si on ne règle pas deux problèmes celui de l'immigration irrégulière et celui de l'habitat illégal, et surtout si nous ne créons pas les conditions d'un rapport de force avec les Comores", avant de conclure : "On ne réglera pas l'avenir de Mayotte sans régler le problème de l'immigration illégale".