Muriel Pénicaud a été vivement critiqué lors de la polémique sur le congé pour deuil d'enfant. 2:13
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Le gouvernement et la majorité ont été vivement critiqués pour avoir refusé l'extension du congé pour deuil d'enfant, la semaine dernière lors d'un vote à l'Assemblée nationale. "C'était très violent, je ne me suis pas reconnue dans ce qu'on disait de moi", a réagi la ministre du Travail Muriel Pénicaud, jeudi soir sur Europe 1. 
INTERVIEW

Le rejet par l'Assemblée nationale d'une proposition de loi visant à étendre le congé pour deuil d'enfant de cinq à douze jours a provoqué une tempête en Macronie. La ministre du Travail Muriel Pénicaud avait été au cœur des critiques, avant de s'engager à réparer une "erreur". "C’était très violent. Mon engagement est social et économique, je ne me suis pas reconnue dans ce qu’on disait de moi", s'est défendue la ministre, invitée jeudi soir sur Europe 1. 

Face à cette avalanche de critiques, a-t-elle songé à démissionner ? "Non. Je crois au mandat qu’on a, je crois qu’on fait monter en puissance le pays sur les plans social et économique", a assuré la ministre. 

"A la fin, on oubliera les polémiques" 

Les députés LREM ont proposé de porter le congé pour deuil d'enfant à quinze jours ouvrés, soit trois semaines, contre cinq ouvrés à l'heure actuelle (une semaine). "On a revu cet après-midi toutes les associations. On ne pensait pas qu’on pouvait aller plus loin, mais peut-être que grâce à ce débat on va pouvoir aller beaucoup plus loin", s'est félicitée Muriel Pénicaud. "Je pense qu’à la fin on oubliera les polémiques, mais on n’oubliera pas que la Nation soutient les parents qui ont perdu leur enfant", a conclu la ministre.