Christian jacob 1:50
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Le patron des députés Les Républicains a accusé mardi sur Europe 1 le chef de l’Etat de se comporter plus comme "un chef  de parti" que comme un président de la République, à l’approche des municipales.
INTERVIEW

Dix jours après une visite de Brigitte Macron, c’est Emmanuel Macron qui s’est rendu lundi à Marseille, où il a déjeunait avec Jean-Claude Gaudin, le maire de la cité phocéenne. De là a à imaginer le couple présidentiel déjà en campagne pour les municipales, il n’y a qu’un pas que l’opposition franchit allègrement. "Ce qui serait bien, c’est que le président de la République, au-delà de la politique politicienne, s’occupe aussi un  des intérêts de la France", a ainsi taclé Christian Jacob mardi sur Europe 1.

"Il n’y a pas des trottoirs de droite, des trottoirs de gauche ou des trottoirs En marche"

"On a plus le sentiment d’avoir affaire à un chef de parti qu’un président de la République. J’espère qu’il va revenir à l’essentiel", a insisté le patron des députés Les Républicains.  "Que le président de la République rencontre le maire d’une grande ville comme Marseille, c’est normal. Mais il ne faut pas que ce soir sur une seule logique politicienne".

Quant çà la philosophie de son parti pour les municipales, Christian Jacob n’a pas fermé la porte à des alliances, localement. "J’ai toujours été opposé aux alliances d’appareil. Une liste municipale, c’est un maire qui conduit une liste, et on laisse la liberté, comme on l’a toujours fait, au RPR, à l’UMP et aux Républicains,  de composer leur liste en fonction des situations, des projets qui sont portés  portent dans leur ville", a argué le seul candidat déclaré à la présidence de son parti. "Ça exclut toute alliance de boursicotage d’appareil, de marchandage. Tout cela est d’un ridicule patenté. Ça n’a aucun sens. Il n’y a pas des trottoirs de droite, des trottoirs de gauche ou des trottoirs En marche. On décide de refaire des trottoirs ou pas", a-t-il conclu.