Municipales à Paris : pas un "concours" du "plus parisien" estime Griveaux

Benjamin Griveaux est pressenti comme candidat à la mairie de Paris (photo d'archives).
Benjamin Griveaux est pressenti comme candidat à la mairie de Paris (photo d'archives). © Alain JOCARD / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
"Les élections municipales c'est dans 18 mois, si on commence à expliquer qui on met sur l'affiche, ça va pas intéresser grand-monde", a estimé le porte-parole du gouvernement, à qui l'on prête un intérêt pour la mairie de la capitale. 

Benjamin Griveaux, à qui est prêté un intérêt pour la mairie de Paris, a estimé vendredi que les Parisiens attendaient un "projet solide" des futurs candidats, plutôt qu'un "concours" pour déterminer qui est "le plus parisien".

"Un projet solide". "Les élections municipales c'est dans 18 mois, si on commence à expliquer qui on met sur l'affiche, ça va pas intéresser grand-monde", a déclaré le porte-parole du gouvernement, également élu député de Paris en 2017, sur BFM TV et RMC. "On va commencer par aller écouter ce que nous disent les Parisiens, ça c'est à l'automne", a poursuivi Benjamin Griveaux, jugeant que les "Parisiens attendent du futur maire de Paris un projet solide qui s'occupe de leur quotidien".

"Pas un concours". Un collègue de Benjamin Griveaux au gouvernement, le secrétaire d'État en charge du Numérique Mounir Mahjoubi, avait admis lundi s'intéresser à la mairie : "Pourquoi ça ne m'intéresserait pas ? Je suis né là, j'ai grandi là, j'ai travaillé là, j'ai fait ma vie. Si à un moment ça doit arriver, pourquoi pas". Interrogé sur ce sujet, Benjamin Griveaux a répliqué que le sujet de fond n'était pas "un concours pour savoir lequel est le plus parisien". "On aime tous Paris, on est tous parisiens, on est tous élus de Paris", a assuré celui qui fut élu local à Châlon-sur-Saône avant de devenir député de la 5e circonscription de Paris (IIIe et Xe arrondissements).

"Le sujet au fond", a-t-il poursuivi, "c'est : est-ce qu'on a envie de changer le quotidien des Parisiens, dans leurs transports, sur les questions de logement, les questions de sécurité ?". "Nous aurons vocation à mettre dans le débat public des propositions différentes (...) c'est là-dessus que les Parisiens nous jugeront et ils auront raison", a-t-il conclu.