Publicité
Publicité

Mort de Jean-Marie Le Pen : le bloc de gauche sans complexe

Alexis Delafontaine . 1 min

La mort de Jean-Marie Le Pen ne suscite pas le moindre chagrin dans les rangs de la gauche. Dans plusieurs villes de France, des centaines de personnes se sont rassemblées pour "fêter" la mort du cofondateur du Front national, provoquant la colère du ministre de l'Intérieur, qui appelle à la décence. Sur les réseaux, nombreux sont les cadres du bloc de gauche à s'avouer satisfait de la mort du père de Marine Le Pen.

Des centaines de personnes rassemblées dans plusieurs villes de France avec des fumigènes, des bouteilles de champagne à la main, le tout sur fond de musique... La mort de Jean-Marie Le Pen ce mardi 7 janvier a été "célébrée", provoquant la colère du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, estimant que "ces scènes de liesse sont tout simplement honteuses". 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Je ne rends pas hommage à Jean-Marie Le Pen"

Des manifestations à l'image des déclarations de la gauche et de l'extrême gauche. La France insoumise a ainsi multiplié les tweets. "Le diable est mort", "adieu le fasciste", "au revoir l'antisémite et le raciste", peut-on lire sur les plateformes. Interrogé sur le sujet, le député insoumis Hadrien Clouet tente de justifier cette salve de condamnations post-mortem. 

"Je ne rends pas hommage à Jean-Marie Le Pen. Je pense qu'il va rejoindre les Algériens torturés à mort, y compris par ses soins. Il va rejoindre les victimes du racisme, de l'islamophobie, de l'homophobie qu'il a alimenté toute sa carrière politique. Donc c'est à celles et ceux qui le suivent de se regarder dans un miroir maintenant", estime-t-il au micro d'Europe 1.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Le combat contre ces idées continu", estime Mélenchon

L'ultra-gauche ne s'impose aucune limite dans cette période de deuil. Comme l'explique Jean-Luc Mélenchon, "la mort n'efface pas le droit de juger les actes". "Le combat contre ses idées continue", assure le leader insoumis, qui signe en même temps un hommage contradictoire à Charlie Hebdo, expliquant "que l'on doit (du respect ndlr) aux morts avant tout. La politique vient ensuite". 

Même ligne partagée par les Socialistes. Dans leurs rangs, Ségolène Royal refuse notamment de rendre hommage à Jean-Marie Le Pen à cause de sa condamnation pour négationnisme.