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Selon les informations d'Europe 1, Emmanuel Macron doit annoncer mardi un renforcement du contrôle des policiers par les parlementaires. "A chaque fois qu'il se déplace sur le terrain de la sécurité, c'est pour taper sur la tête des policiers", a déploré Marine Le Pen mardi, invitée de la matinale d'Europe 1.
INTERVIEW

Emmanuel Macron doit clôturer mardi le Beauvau de la sécurité. Et selon les informations d'Europe 1, il doit annoncer la mise en place d’une nouvelle délégation parlementaire chargée de surveiller les forces de l'ordre et de renforcer la lutte contre les violences policières. Invitée mardi de la matinale d'Europe 1, Marine Le Pen a vivement réagi contre cette mesure. "A chaque fois qu'il se déplace sur le terrain de la sécurité, c'est pour taper sur la tête des policiers", a taclé la candidate  à la présidentielle soutenue par le Rassemblement national.

"Il a vraiment un biais, le président, qui est un biais de suspicion à l'égard de la police nationale, d'a priori négatif à l'égard de la police nationale. Il l'a démontré à plusieurs reprises. Il a parlé lui même comme président de la République des violences policières", a enchaîné Marine Le Pen, déplorant que les agissements de "quelques individus" au sein de la police entraînent un "biais de suspicion généralisé" de la part d'Emmanuel Macron.

"Pour une présomption de légitime défense pour les policiers"

"Il y a en France, selon les mouvements politiques, soit une confiance dans la police, soit une suspicion à l'égard de la France. Le mouvement de gauche, par exemple, on l'a encore vu à la Fête de l'Humanité, où une foule entière hurle sa haine de la police, ont une forte suspicion à l'égard de la police. Et je crois qu'Emmanuel Macron se met dans ce biais là", déplore encore la députée du Pas-de-Calais.

"Non seulement j'ai confiance en la police, mais je suis même pour mettre en place une présomption de légitime défense pour les policiers parce qu'il faut les réarmer moralement", poursuit Marine Le Pen. Avant d'asséner : "Tout ce qui est fait aujourd'hui par Emmanuel Macron vise à les désarmer moralement."