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Alexis Guilleux, édité par Rémi Duchemin
La présidente du Rassemblement national fait l’objet d’un long article du 'New York Times', dans lequel elle dit vouloir convaincre les Français qu’elle et son parti peuvent gouverner. Elle évoque aussi longuement l’immigration et sa vision des coutumes à la française, et affirme vouloir mieux se faire connaitre de ses compatriotes.

"Marine Le Pen veut redorer son blason". Ce n’est pas un journal français qui le dit, mais le New York Times, qui consacre un long article à la présidente du Rassemblement national. A un an de la présidentielle, et alors qu’Emmanuel Macron va profiter du déconfinement pour entamer un tour de France à la rencontre des Français, la finaliste de 2017 affirme au quotidien américain qu’elle veut convaincre les électeurs que son parti est capable de l’emporter.

"Le désordre et la fragmentation de la société française"

Et pour illustrer ce sujet, la leader d'extrême droite pose aux côtés d'un buste de Marianne. "Je suis la candidate de la restauration de l'autorité de l'Etat", déclare Marine Le Pen, qui dénonce "le désordre et la fragmentation de la société française" sous Emmanuel Macron. Elle dit penser pouvoir gagner la présidentielle l'an prochain et présente le Rassemblement national comme un parti de gouvernement.

Marine Le Pen revient aussi longuement sur ses thèmes fétiches, affirmant que "l'immigration anarchique est le moteur de l'insécurité dans le pays". Elle compare la situation à un plombier qui viendrait réparer une fuite. "La première chose qu'il fait dans ce cas, c'est de couper l'eau", lâche-t-elle.

"Brigitte Bardot en maillot de bain plutôt que des femmes en niqab"

La présidente du RN assure vouloir défendre le mode de vie français. Selon elle, l'acquisition de la nationalité devrait être plus difficile et subordonnée au respect des coutumes, précisant qu'en France, c'est "Brigitte Bardot en maillot de bain plutôt que des femmes en niqab".

"Les gens ont appris à me connaître à travers mon père", explique Marine Le Pen. "Mais ils ne me connaissent pas bien", poursuit celle qui se décrit comme une femme très discrète et qui souhaite s'ouvrir davantage à l'occasion de la campagne.