Sur Europe 1, le Premier secrétaire du PS Olivier Faure a ironisé sur l'attitude du gouvernement en période de manifestations. 2:05
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avec AFP , modifié à
Gestion du maintien de l'ordre "entre deux verres" par Christophe Castaner et "moment bizarrement choisi" par Emmanuel Macron pour aller au ski... Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure a taclé sur Europe 1 l'attitude de l'exécutif. 
INTERVIEW

Invité du Grand Rendez-Vous sur Europe 1 dimanche, le Premier secrétaire du PS Olivier Faure a ironisé sur la gestion du maintien de l'ordre par Christophe Castaner "entre deux verres". Une référence à la soirée du ministre en boîte de nuit le week-end précédent. "Quand on est ministre de l'Interieur, on est 24 heures sur 24  au service de la République", a martelé le socialiste.

"Imaginez la ministre de la Défense qu'on retrouverait roulant sous la table". "Vous imaginez qu'à l'heure où il était en boite de nuit, il y ait eu un attentat ? Imaginez qu'on l'ait retrouvé à moitié saoul... Il y a quand même une dignité à assumer, jour et nuit. C'est un ministère régalien", a-t-il rappelé. "Imaginez la ministre de la Défense qu'on retrouverait roulant sous la table... Non. On était un samedi soir de manifestations, avec des casseurs qui pouvaient encore se balader dans les rues de Paris, ce n'est pas sérieux", a-t-il insisté.

Interrogé sur la nécessité pour Christophe Castaner de démissionner, il a refusé de se prononcer. "Je ne suis pas là pour chercher à faire les remaniements ministériels, ça ne me regarde pas. Je dis simplement que quand on est ministre de la République, ça impose des devoirs. On ne peut pas être simplement à considérer que le pouvoir est une jouissance perpétuelle. Ce n'est pas ma conception du pouvoir, ni ma conception de la République", a-t-il conclu.  

"Il choisit bizarrement son moment pour aller au ski". Dans la même veine, Olivier Faure s'est également interrogé sur les choix d'agenda du président Emmanuel Macron, qui s'est rendu aux sports d'hiver samedi. "Qu'il aille au ski, grand bien lui fasse. Mais on se demande parfois s'ils ont encore le sens du réel. Voilà des semaines que les meneurs des 'gilets jaunes' expliquent que ça va être l'acte le plus dur depuis le 17 novembre", a-t-il souligné. "Il choisit bizarrement son moment pour aller au ski...".