La ministre des Armées, Florence Parly, a réagi sur Europe 1 au 1:57
  • Copié
Thomas Vichard , modifié à
Face aux vives tensions actuelles en Iran, la ministre des Armées Florence Parly a expliqué sur Europe 1 que la France voulait participer avec ses partenaires européens à la désescalade dans la région du Proche Orient. Surtout, le déploiement du porte-avions Charles de Gaulle ne constitue en rien une pression militaire vis-à-vis de l'Iran selon la ministre. 
INTERVIEW

Dans un contexte très tendu en Iran, la ministre des Armées, Florence Parly, a tenu à expliquer sur Europe 1 que le déploiement du porte-avions Charles de Gaulle ne constituait pas une pression vis à vis de l'Iran. Ce déploiement, effectué dans un contexte de coalition, envoie en revanche un signal européen et international.

Pour Florence Parly, une désescalade est à l'oeuvre dans le pays : "La France a marqué son désir de pouvoir contribuer à la désescalade dans une région qui subit de très fortes tensions, nous sommes arrivés à un point où il n'y a plus d'escalade, ou en tous cas, l'escalade semble avoir cessé". Le déploiement du Charles de Gaulle intervient, selon la ministre, en contrepoids à la stratégie américaine de pression maximale sur l'Iran. "En déployant dans le golfe arabo-persique et le détroit d'Ormuz des navires qui appartiennent à différentes marines (françaises, néerlandaises, danoises) pour sécuriser le trafic maritime dans la région, la France et l'Union Européenne ont ainsi voulu marquer leur attachement à l'accord de Vienne en 2015 pour éviter une crise de prolifération nucléaire", détaille Florence Parly. 

La lutte contre Daesh reste la priorité

L'accord de Vienne sur le nucléaire iranien, qui vise à empêcher l'Iran de posséder l'arme nucléaire, doit être respecté. "Il nous paraît essentiel d'obtenir que l'Iran, qui s'est affranchi de plusieurs engagements qu'elle avait prise dans le cadre de cet accord de Vienne puisse y revenir rapidement."

Mais la priorité diplomatique internationale est ailleurs : "D'abord, c'est la lutte contre Daesh, que nous souhaitons poursuivre, et qui est déterminante pour la sécurité des Européens, nous ne devons pas mêler les deux sujets."