Aurélien Pradié 1:18
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Alexandre Chauveau, avec AFP , modifié à
Aurélien Pradié a dénoncé dimanche une décision "contraire à l'exigence du rassemblement et au respect de tous les adhérents" après avoir été démis de ses fonctions de numéro 2 des Républicains par le président du parti, Éric Ciotti. Le député du Lot affirme tout de même qu'il restera "fidèle" à son parti.

Aurélien Pradié, démis de ses fonctions de numéro 2 des Républicains, a dénoncé dimanche une décision "contraire à l'exigence du rassemblement et au respect de tous les adhérents", tout en affirmant qu'il resterait "fidèle" à son parti. Evincé samedi par le président Éric Ciotti après avoir exprimé à plusieurs reprises des positions à contre-courant de son parti sur la réforme des retraites, le député du Lot a assuré dans un communiqué préférer sa "liberté de conviction à un poste quelconque".

Aurélien Pradié toujours "fidèle" à sa famille

"La décision annoncée par un communiqué de presse laconique du Président des Républicains est contraire à l'exigence du rassemblement et au respect de tous nos adhérents", a-t-il encore écrit, précisant qu'il "reste et resterai(t) toujours fidèle à (s)a famille politique". Maintenant une ligne intransigeante, notamment sur la prise en compte des carrières longues, Aurélien Pradié menaçait de ne pas voter la réforme en examen à l'Assemblée, alors même que la direction de LR semblait avoir conclu un accord avec le gouvernement.

"Je refuserai toujours que la droite devienne peu à peu la béquille conciliante de la macronie", a notamment fustigé dimanche Aurélien Pradié, en dénonçant "des négociations d'arrière-cuisine politique". Le député du Lot, qui réclamait notamment que personne ayant débuté avant 21 ans n'ait pas à cotiser plus de 43 ans pour partir à taux plein, avait fini par obtenir gain de cause auprès de son groupe vendredi.

"Ce soir-là, nous avons réussi à rassembler toutes les oppositions et une partie de la majorité derrière notre position. Nous devons en être fiers", a plaidé ce chantre d'une "droite populaire", répétant que la réforme restait "injuste et mal préparée".