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Le député Rassemblement national des Pyrénées-Orientales raconte à Europe 1 l’aventure de l’équipe de France des parlementaires, qui a conquis la troisième place de "sa" Coupe du monde de rugby au Japon.
INTERVIEW

C’est une place pour laquelle le XV de France signerait probablement tout de suite. L’équipe de rugby regroupant les parlementaires français a remporté au Japon la troisième place de la Coupe du monde, deux jours avant le début de la véritable compétition. Elle a battu l’Afrique du Sud après avoir subi la loi des Néo-Zélandais en demi-finale.

"C’était très rugueux, très dur à l’impact", témoigne pour Europe 1 Louis Aliot, membre de ce XV parlementaire. "On y a laissé beaucoup de forces. Je dois dire que mes coéquipiers et l’ensemble de l’équipe étaient vraiment admirables dans le combat, mais ils étaient plus forts que nous. C’est la loi du sport", a-t-il admis, beau joueur.

"Beaucoup moins d’acrimonie, de rivalité, que dans les partis politiques"

Et c’est aussi cela que retient Louis Aliot de la compétition : que le sport permet de transcender les clivages partisans. Lui le député RN a côtoyé dans l’équipe des élus LREM ou LR. "Le rugby, c’est le rugby, il y a des valeurs, il y a des traditions, c’est une culture, il a une histoire. C’est le rugby des provinces en France, et tout ça à l’échelle du Parlement, ça se retrouve", assure la compagne de Marine Le Pen. "Une fois que vous êtes avec le maillot du XV parlementaire, vous êtes dans l’équipe de rugby, vous n’êtes pas dans votre parti politique. Et heureusement d’ailleurs."

"On peut s’entendre", insiste Louis Aliot. "Encore une fois, on est dans l’équipe et je peux vous dire qu’il y a beaucoup moins d’acrimonie, de rivalité, qu’il ne peut y avoir dans les partis politiques. Il n’y a pas d’étiquette sur le terrain. Juste le XV parlementaire."