Olivier Véran 3:36
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Solène Delinger , modifié à
Olivier Véran était l'invité d'Europe 1 ce vendredi matin. Au micro de Dimitri Pavlenko, le nouveau porte-parole du gouvernement a assuré que des "amendements de l'opposition" seraient adoptés pour la loi sur le pouvoir d'achat. Le texte a été présenté jeudi en Conseil des ministres et sera débattu à partir du 18 juillet à l’Assemblée nationale. 

Le texte sur le pouvoir d’achat a été présenté jeudi en Conseil des ministres et sera débattu à partir du 18 juillet à l’Assemblée nationale. La majorité multiplie les discussions avec les oppositions afin de trouver une majorité pour le voter mais sans avoir réussi, pour l’instant, à dégager un consensus. Invité au micro de Dimitri Pavlenko ce vendredi sur Europe 1, Olivier Véran a assuré que des "amendements de l'opposition" seraient adoptés pour la loi sur le pouvoir d'achat. 

"L'important est que l'esprit du texte sur le pouvoir d'achat ne soit pas percuté"

"Une fois que le projet de loi est présenté, il arrive au Parlement. Et les députés s'en saisissent. Les sénateurs s'en saisissent et discutent entre eux. Ils débattent. Et lorsqu'il y a des choses qui leur paraissent plus favorables que ce que nous aurions proposé, lorsqu'ils veulent le modifier, ils proposent des amendements", détaille Olivier Véran qui souhaite néanmoins que "l'esprit du texte sur le pouvoir d'achat ne soit pas percuté".

"Nous souhaitons avoir une majorité en dehors du RN"

Marine Le Pen a déjà indiqué qu’elle était favorable à la revalorisation des retraites et à la prolongation du bouclier tarifaire. Elle souhaite aussi que la loi soit votée rapidement. Mais, pour Olivier Véran, la majorité n'aura "pas besoin des voix du Rassemblement national". "Nous ne comptons pas sur les voix du RN pour faire adopter ce texte, mais si le RN le souhaite, ils sont libres, ils sont parlementaires. Nous souhaitons avoir une majorité en dehors du RN, car le RN c'est l'extrême droite". 

La majorité des amendements seront déposés par l'union de la gauche. La Nupes est déjà auteur d’une proposition de loi sur le pouvoir d’achat, qui comprend notamment la hausse du SMIC à 1.500 euros, un revenu minimum à 1.063 euros pour tout le monde, ou encore le blocage des prix de première nécessité.