Sondage : l'image d'Emmanuel Macron se dégrade

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avec AFP , modifié à
Les Français sont 54% à juger l'action du chef de l'Etat décevante, selon un sondage Elabe. Seulement 14% l'estiment "satisfaisante".

Une majorité de Français (54%) juge décevante l'action d'Emmanuel Macron dont l'image se dégrade, selon un sondage Elabe* diffusé mercredi pour la rentrée de l'exécutif. S'ils sont moins nombreux à juger négativement l'action du chef de l'État (-5 points) par rapport à une précédente enquête mi-juillet, ils ne sont plus que 14% (-1) à la juger "satisfaisante". Pour un Français interrogé sur trois en revanche (32%, +6), "il est encore trop tôt pour se prononcer".

80% des Français le trouvent autoritaire. Après l'affaire Benalla et la trêve estivale, l'image d'Emmanuel Macron se dégrade sensiblement par rapport à une enquête de janvier, selon ce sondage pour BFMTV. Si huit Français sur dix (80%, +7) le trouvent autoritaire, ils sont moins nombreux à le juger "dynamique" (72%, -5) et "capable de réformer le pays" (53%, -7). Surtout, seules 28% (-16) des personnes interrogées le jugent "capable de rassembler les Français".

Pour une majorité également, la politique conduite par l'exécutif dégrade leur situation personnelle (58%) et celle du pays (57%). 6% pensent qu'elle améliore leur situation personnelle et 16% celle de la France. Pour les autres, elles restent "stables".

La majorité des sondés lui fait confiance pour le prélèvement à la source. Si 60% se disent "optimistes" pour leur avenir personnel, contre 40% d'un avis opposé, les Français sont en revanche "pessimistes" (67%) "sur l'avenir de la société" (contre 33% qui se veulent "optimistes"). Les Français font enfin confiance à l'exécutif (55%) pour mener à bien le chantier du prélèvement de l'impôt à la source. Mais c'est le seul sujet sur lequel une majorité se dégage en sa faveur. Selon Elabe, 59% ne lui font pas confiance pour mener la réforme constitutionnelle, 62% la réduction des déficits ou encore 68% la réforme des retraites.

*Enquête réalisée en ligne les 21 et 22 août auprès de 1.003 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.