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Alexis Delafontaine/Crédits photo : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP , modifié à
Au sein de la France insoumise, la mise en retrait de la députée Raquel Garrido provoque des remous. Les frondeurs de LFI n'hésitent pas à exprimer leur désaccord avec cette décision et prennent à témoin les électeurs. Une stratégie qui commence à porter ses fruits. Dans les derniers sondages, l'image du leader insoumis fond comme neige au soleil. 

Cela faisait des mois que la grogne couvait parmi les frondeurs de LFI. Les protestations se font désormais en place publique, depuis la mise en retrait mardi de la députée Raquel Garrido, sanctionnée pour avoir ouvertement critiqué plusieurs membres du mouvement et Jean-Luc Mélenchon.

Ainsi, la députée LFI Danielle Simonet qualifie la sanction à l'encontre de Raquel Garrido de "honte". Clémentine Autain, elle, se dit "atterrée". François Ruffin demande "la grille tarifaire en cas de divergence avec Jean-Luc Mélenchon". Étant en minorité au sein du parti, ces députés insoumis savent qu'ils pourraient être les prochains sur la liste. "La sanction contre Raquel Garrido est un avertissement", analyse un membre de la Nupes.

"Je ne partirai jamais"

Cette méthode ne fait pas peur à Raquel Garrido : "Il y a des vagues de départs aussi parce qu'il y a une forme de dégoût. Je ne partirai jamais. Je le répète, j'ai cofondé un parti programme, pas un parti personnel".

Raquel Garrido, furieuse de cette décision, accuse Jean-Luc Mélenchon d'être responsable de cette purge. Afin de faire pencher la balance, les frondeurs veulent prendre à témoin les électeurs. Une stratégie qui commence à porter ses fruits. Dans les derniers sondages, l'image du leader insoumis fond comme neige au soleil.