Législatives : Manuel Valls "a des chances" d'être investi, selon Castaner

"Il faut qu'il fasse acte de candidature et qu'ensuite la commission nationale d'investiture se prononce" jeudi, a expliqué Christophe Castaner.
"Il faut qu'il fasse acte de candidature et qu'ensuite la commission nationale d'investiture se prononce" jeudi, a expliqué Christophe Castaner. © AFP/ JOËL SAGET
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avec AFP , modifié à
L'ancien Premier ministre, qui n'a pas précisé s'il comptait quitter le PS, a déclaré mardi qu'il serait "candidat de la majorité présidentielle" aux législatives de juin.

Manuel Valls "a des chances" d'être investi sous l'étiquette La République en marche pour les législatives mais se "trompe" quand il affirme qu'il sera candidat du parti, a déclaré mardi Christophe Castaner, porte-parole d'Emmanuel Macron pendant sa campagne. "Je pense qu'il a des chances. Emmanuel Macron s'est prononcé la semaine dernière en particulier sur le cas de Manuel Valls, Manuel a décidé de faire un choix, celui de quitter le Parti socialiste, d'assumer une transgression dans sa propre histoire (...) et c'est légitime que nous l'entendions et que nous l'écoutions", a déclaré le député des Alpes-de-Haute-Provence sur franceinfo.

"Il faut qu'il fasse acte de candidature". L'ancien Premier ministre, qui n'a pas précisé s'il comptait quitter le PS, a déclaré mardi qu'il serait "candidat de la majorité présidentielle" aux législatives de juin. "Là par contre il se trompe, parce que d'abord il faut qu'il fasse acte de candidature et qu'ensuite la commission nationale d'investiture se prononce" jeudi, a répondu Christophe Castaner.

"La République des privilèges est terminée". "Ce n'est pas pas une injonction négative, positive, je suis en train de vous dire que c'est nécessaire qu'on ait tous les mêmes règles. La République des privilèges est terminée", a-t-il continué. "Je ne crois pas qu'il y ait de la dureté", a-t-il répondu aux journalistes qui estimaient qu'il y avait un côté "humiliant", "méprisant" à traiter un ancien Premier ministre "comme n'importe quel député". "Il ne faut pas faire de différence en fonction du passé de tel ou tel (...), il faut pour chacun revendiquer le principe d'égalité", a-t-il dit. "Manuel, j'en suis convaincu, l'entend et l'acceptera".