Les candidats LR rencontrent des difficultés à financer leur campagne pour les législatives suite à la défaite de Valérie Pécresse à la présidentielle (Illustration) 1:16
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Alexandre Chauveau édité par Wassila Belhacine , modifié à
La campagne pour les élections législatives a officiellement commencé pour Les Républicains (LR). En plus des départs de certains candidats vers la macronie, à l'instar de Robin Reda, le parti LR rencontre aussi des difficultés financières suite à la défaite de Valérie Pécresse à la présidentielle qui rend difficile le financement de leur campagne.
ANALYSE

La campagne des législatives est officiellement lancée depuis samedi pour Les Républicains. 543 candidats se présenteront sous les couleurs de la droite et du centre partout en France. Et parmi eux, certains ont plus de mal que d’habitude pour financer leur campagne.

Des banques frileuses 

La droite continue de pâtir du score de Valérie Pécresse à la présidentielle, y compris sur le plan financier. Une campagne coûte cher, entre 35 et 100.000 euros, et contraint la plupart des candidats à emprunter personnellement auprès des banques. Néanmoins, certains établissements se montrent plus frileux depuis la déroute subie par LR au premier tour de la présidentielle.

Cette défaite interroge par ailleurs de nombreux candidats à droite sur leurs chances de dépasser eux aussi les 5%, et donc d’obtenir le remboursement de leurs frais de campagne. Ce remboursement, contrairement à la présidentielle, n’est pas intégral, mais représente 47,5% du plafond autorisé. Ce montant varie d’une circonscription à l’autre, mais s’élève en moyenne autour de 35.000 euros.

Une campagne de dons perturbée par Valérie Pécresse 

L’autre difficulté réside dans le fait que la campagne de dons habituelle est quelque peu perturbée par celle de Valérie Pécresse. La candidate a déjà frappé aux portes des principaux donateurs des Républicains, qui se montrent donc moins généreux pour les candidats aux législatives.

Et si certains ont fait le choix de réduire la voilure de leur campagne, une vingtaine d’autres, initialement investis dans des circonscriptions difficilement gagnables, ont carrément jeté l’éponge.