Le PS "désinvestit" les candidats qui ont reçu l'investiture de la République en Marche

Les candidats PS sortants, comme Christophe Castaner, ont reçu l'investiture du parti la République en Marche et aura donc un candidat PS face à lui.
Les candidats PS sortants, comme Christophe Castaner, ont reçu l'investiture du parti la République en Marche et aura donc un candidat PS face à lui. © AFP/ JOËL SAGET
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A.C. , modifié à
La commission électorale du Parti socialiste a décidé que les candidats ayant reçu l'investiture de la REM auront bien face à eux un candidat PS. 

La guerre est déclarée. Une commission électorale du Parti socialiste a été convoquée lundi pour statuer sur le sort réservé aux sociaux-traîtres passés sous pavillon la République en Marche (REM), le parti d'Emmanuel Macron : ils sont désinvestis du PS pour les élections législatives, peut-on lire dans un communiqué du parti

Des exceptions en cas de possible victoire du FN. En Marche! a investi 18 députés sortants PS, à l'instar de Christophe Castaner, Frédéric Barbier ou Richard Ferrand, dont une demi-douzaine avait l'investiture du parti. Le PS écrit que "les candidats précédemment investis par le Parti socialiste qui ont dorénavant reçu l’investiture du mouvement La République en marche!, sont désormais désinvestis par le Parti socialiste". Ainsi, face à eux, les nouveaux "marcheurs" trouveront face à eux des candidats soutenus par le PS, sauf dans quelques circonscriptions où "cela entraînerait presque assurément une victoire du Front national", précise le communiqué. "Dans ces cas, en responsabilité, fidèle à sa tradition de barrage contre l'extrême-droite et de retrait républicain, le Parti socialiste ne présentera pas de candidat". 

Manuel Valls sans étiquette. Concernant le cas de Manuel Valls, le PS n'investira pas l'ancien Premier ministre mais ne mettra pas non plus de candidat face à lui a affirmé Christophe Borgel, en charge des élections au PS. Il se présentera donc sans étiquette dans la première circonscription de l'Essonne. La semaine dernière, la République en marche avait fait savoir qu'elle n'accordait pas l'investiture à Manuel Valls, mais qu'elle ne lui opposerait pas de candidat.