Isabelle Balkany hospitalisée après une tentative de suicide

Isabelle Balkany a fait une tentative de suicide, mercredi.
Isabelle Balkany a fait une tentative de suicide, mercredi. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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avec AFP , modifié à
Selon les informations du "Parisien", Isabelle Balkany a tenté de mettre fin à ses jours, mercredi soir, après avoir publié une longue lettre sur Facebook.

"#Jesuisfatiguée et, comme c’est la Fête du Travail, je vais en profiter pour faire une grosse sieste." Ainsi se termine la longue lettre publiée sur Facebook mercredi après-midi par Isabelle Balkany, épouse du maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany et première adjointe de cette commune francilienne, dans laquelle elle se dit "fatiguée" par la "haine" subie par le couple. 

Selon Le Parisien, elle a ensuite fait une tentative de suicide, en avalant "une tonne de médicaments" mercredi soir.

Ses jours ne sont pas en danger

Le journal affirme que l'élue a été retrouvée dans sa résidence de l'Eure, inanimée, par son mari, qui a ensuite prévenu les secours. "Elle est actuellement hospitalisée et ses jours ne sont plus en danger", est-il précisé. "Elle dort, elle est à l'hôpital, elle récupère", a réagi son époux Patrick Balkany sur RTL.

"Elle va avoir du mal à s'en remettre, elle était très fortement impactée. Elle trouvait que cet acharnement était terrible. Elle a fait beaucoup, beaucoup de choses dans sa vie, elle a passé sa vie à s'occuper des autres et je dois dire qu'elle était parfois extrêmement touchée par les propos tenus par certains", a-t-il ajouté. 

Poursuivie en justice 

Isabelle Balkany doit comparaître à partir du 13 mai prochain devant le tribunal correctionnel de Paris, avec son mari, maire de Levallois-Perret de 1983 à 1995 et depuis 2001. Isabelle et Patrick Balkany sont poursuivis en compagnie de quatre autres personnes, dont leur fils, pour corruption, prise illégale d'intérêts, fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale.

Dans sa lettre publiée sur Facebook, elle écrit notamment, en référence au procès : "Je suis fatiguée que tout ce que j'ai pu, tout ce que nous avons pu, accomplir pendant tant d'années (...) soit à jamais effacé par l'encre indélébile d'une instruction exclusivement à charge."