Irma : Olivier Faure (PS) propose de nommer "un préfet à la reconstruction"

"Il faut quelqu'un qui puisse s'occuper particulièrement, spécifiquement, de l'île", estime Olivier Faure
"Il faut quelqu'un qui puisse s'occuper particulièrement, spécifiquement, de l'île", estime Olivier Faure © ERIC PIERMONT / AFP
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avec AFP , modifié à
Pour le président du groupe Nouvelle gauche, Saint-Martin et Saint-Barthélémy, balayées par Irma et où les dégâts sont colossaux, ont besoin d'une intervention claire de l'Etat.

Le président du groupe Nouvelle gauche à l'Assemblée nationale Olivier Faure (PS) a proposé lundi de nommer "un préfet à la reconstruction" après le passage dévastateur de l'ouragan Irma à Saint-Martin et Saint-Barthélemy.

"La force de l'Etat" face à "une situation exceptionnelle". "Il faut quelqu'un qui puisse s'occuper particulièrement, spécifiquement, de l'île, et qui puisse aider face aux assurances, face aux tracasseries administratives, face à tout ce qui va se dresser sur la route de la reconstruction", a plaidé Olivier Faure sur LCP. "Il faut effectivement l'Etat, sa puissance, sa force et sa capacité (face) à une situation exceptionnelle à donner des solutions qui soient elles aussi exceptionnelles", a ajouté le député. Il a dit s'inspirer de la décision de Michel Rocard de "nommer un préfet à la reconstruction" après le passage du cyclone Hugo qui avait fait plus d'une dizaine de morts et 30.000 sinistrés en Guadeloupe en 1989.

Une "évaluation indispensable". Interrogé sur l'éventualité d'une commission d'enquête parlementaire, Olivier Faure a estimé qu'"une évaluation" est "indispensable", comme "après chaque grande catastrophe", notamment pour en tirer des leçons pour l'avenir. "Une évaluation, oui, il faut en faire une. Il faut la faire de manière objective, et il faut la faire sans chercher la polémique, parce qu'elle n'est pas compréhensible", a-t-il souligné. "Nous sommes dans un univers politique où chacun cherche à tirer profit de n'importe quel événement pour se refaire la cerise, ce n'est pas notre cas", a-t-il ajouté.