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Alexandre Chauveau, édité par Clément Perruche
Alors que Les Républicains doivent désigner leur candidat à l'élection présidentielle le 4 décembre lors d'un congrès, Xavier Bertrand instille l'idée qu'il pourrait faire cavalier seul, sans passer par le vote des adhérents. Une idée qui ne plaît pas à ses concurrents, qui l'appellent à respecter les règles du jeu.

Nouvelles tensions dans la course à l'investiture à droite. Alors que les adhérents Les Républicains doivent désigner, le 4 décembre, en congrès, leur candidat à l'élection présidentielle, les tensions se font de plus en plus vives entre les différents prétendants. Xavier Bertrand souhaite parvenir à un accord avant le 13 octobre, date limite pour déposer sa candidature au parti, pour que Valérie Pécresse, Michel Barnier et Eric Ciotti se rangent derrière lui. Mais la main tendue est restée sans réponse.

Xavier Bertrand trouble le jeu LR

Le président des Hauts-de-France se voit donc accusé de ne pas respecter les règles du jeu édictées par le parti. C'est Valérie Pécresse, qui a réagi la première, lors d'un déplacement à Cherbourg. Pour elle, il n'y a pas de candidat naturel, alors pas question de s'affranchir du vote des adhérents le 4 décembre. "Ma porte est toujours ouverte à ceux qui veulent le dialogue mais je le dis : il faut un processus de sélection et il ne faut pas avoir peur de la sélection", a martelé la présidente de la région Île-de-France.

Même son de cloche chez Michel Barnier, qui vient de dévoiler une liste de 50 parlementaires qui le soutiennent. L’ancien commissaire européen en a appelé sur BFMTV au respect des militants, qui ont choisi samedi dernier de désigner eux même leur candidat en congrès : "je recommande que tous ceux qui veulent le soutien de cette famille, nous sommes plusieurs et c’est une bonne chose, jouent la règle du jeu, la respectent. C'est une question de loyauté et de confiance mutuelle."

En voulant éviter la division dans son camp, Xavier Bertrand est en train d’aboutir à l’effet inverse.