INFORMATION EUROPE 1 - LREM visé par une enquête préliminaire sur l'origine de 144.000 euros de dons

144.000 euros de dons perçus par LREM en 2017 n'ont pas pu être retracés par la Commission des comptes de campagne.
144.000 euros de dons perçus par LREM en 2017 n'ont pas pu être retracés par la Commission des comptes de campagne. © ERIC FEFERBERG / AFP
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avec Alain Acco , modifié à
L'origine de 144.000 euros de dons perçus par La République en marche en 2017 n’a pas pu être identifiée par la Commission des comptes des campagne, poussant le parquet de Paris à ouvrir une enquête préliminaire.
INFO EUROPE 1

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire mardi concernant les comptes du parti La République en marche, qui a perçu des dons en 2017 dont l'origine n'a pas pu être retracée par la Commission des comptes de campagne, a appris Europe 1.

"Infraction à la législation sur la transparence". La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a dénoncé le 12 novembre dernier auprès du parquet de Paris des faits "susceptibles de constituer une infraction à la législation sur la transparence de la vie publique", fait savoir le parquet. Ce signalement "fait suite au contrôle des justificatifs de recettes transmis par l’association du financement du parti LREM", poursuit-il.

L'origine de 144.000 euros de dons non identifiée. L’origine de certains dons perçus par le parti présidentiel sur l'année 2017 n’a en effet pas pu être identifiée par la CNCCFP. La somme totale de ces dons non-retracés atteint 144.000 euros, qui ont été donnés par chèques, virements ou encore paiements électroniques. 

Aucune fraude soupçonnée. Or, un donateur ne peut pas verser plus de 7.500 euros par an à un parti politique. Et c'est sur ce point que l'enquête préliminaire va se concentrer : aucune fraude ou financement illicite n'est ici soupçonné, mais le parquet de Paris estime que l'impossible identification des donateurs de ces 144.000 euros justifie l'ouverture d'une enquête préliminaire. Cette dernière a été confiée à l’Office central de lutte contre la corruption (OCLCIFF).