INFO EUROPE 1 - Gérald Darmanin va demander la dissolution de deux associations pro-Palestine

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Victor Chabert , modifié à
Selon nos informations, à la demande d’Emmanuel Macron, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin va demander la dissolution du collectif "Palestine Vaincra", et du "Comité Action Palestine" dans les prochains jours, pour appel à la haine, à la violence ou à la discrimination et provocation à des actes terroristes. Sous couvert de soutien à la cause palestinienne, le Gouvernement les accuse de promouvoir la haine envers Israël.

D'après les informations recueillies par Europe 1, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, va, sur demande d'Emmanuel Macron, demander la dissolution du collectif "Palestine Vaincra", et du "Comité d’Action Palestine" dans les prochains jours. La dissolution du premier est envisagée au motif de d’appel à la haine, à la discrimination et à la violence. Ce groupe est descendant du collectif "Coup pour coup 31" qui avait apporté son soutien au Front Populaire de Libération de la Palestine, considéré comme une organisation terroriste palestinienne par l’Union Européenne. 

La diffusion d'un sentiment d'oppression des "peuples musulmans"

Selon le ministère de l’Intérieur, sous couvert de défendre la cause palestinienne, le collectif diffuse le sentiment d’oppression des "peuples musulmans" face à ce qu’il présente comme "l’impérialisme et le sionisme mondial" et le "colonialisme" pour diffuser l’idée d’une islamophobie à l’échelle internationale.

Le "Comité Action Palestine" est également ciblé par Gérald Darmanin. L’association censée défendre les droits des Palestiniens, relaie en réalité des communiqués du Hamas, du Mouvement du Jihad Islamique en Palestine et du Hezbollah, et rend compte de leurs actions, selon les autorités. Le ministère de l’Intérieur envisage donc sa dissolution pour appel à la haine, à la violence, ou à la discrimination et provocation à des actes terroristes.

D'autres associations déjà dissoutes

Ce ne sont pas les premières associations visées par des demandes de dissolution de la part du ministère de l’Intérieur pour séparatisme, cela avait été le cas pour le CCIF (Collectif contre l'islamophobie en France) ou encore l’ONG Barakacity. Elles avaient été actées définitivement par le Conseil d’État en septembre dernier.