INFO EUROPE 1 - Manifestation contre les violences policières : entre 24.000 et 30.000 personnes attendues partout en France

Entre 24.000 et 30.000 manifestants sont attendus partout en France dans des marches samedi "contre le racisme systémique, les violences policières et pour les libertés publiques".
Entre 24.000 et 30.000 manifestants sont attendus partout en France dans des marches samedi "contre le racisme systémique, les violences policières et pour les libertés publiques". © AFP
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William Molinié , modifié à
Des associations, des syndicats et des partis politiques ont lancé un appel à manifester ce samedi contre les violences policières et le racisme, après les émeutes urbaines qui ont touché une grande partie du territoire au début de l’été. Entre 24.000 et 30.000 participants sont attendues sur les 116 marches recensées partout en France.

Entre 24.000 et 30.000 manifestants sont attendus partout en France dans les 116 marches prévues samedi "contre le racisme systémique, les violences policières et pour les libertés publiques", à l'appel d'une centaine de syndicats, associations et partis politiques, comme La France insoumise. Une centaine de manifestations sont anticipées par le renseignement territorial.

"Un risque d'affrontement"

Des risques de troubles à l'ordre public ont été identifiés à Gap (05), Rennes (35), Lille (59), Dijon (21), Vandœuvre-lès-Nancy (54), Angers (49), Caen (14), Angoulême (16), Tulle (19), Toulouse (31), Grenoble (38), Bordeaux (33), Saint-Étienne (42), Le Puy-en-Velay (43), Pau (64) et Villeurbanne (69). Et à Nice (06), où un rassemblement anti-drogue à proximité de la marche unitaire est organisé par l’ultra-droite. "Un risque d’affrontement pourrait ainsi avoir lieu avec l’ultra-gauche", note le renseignement territorial dans un document qu’Europe 1 a consulté.

A Paris, l’itinéraire déclaré par l’organisateur sera : abords de la gare du Nord (10ème), boulevards de Denain, de Magenta, place de la République, boulevard Voltaire, place de la Bastille (11ème). 4.000 à 6.000 personnes sont anticipées par le renseignement parisien, dont 200 à 400 éléments à risque, 100 à 200 militants d’ultra-gauche et 30 à 60 Gilets Jaunes radicalisés.