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Antoine Terrel , modifié à
Invitée vendredi d'Europe 1, la secrétaire d'Etat à l'Economie sociale Olivia Grégoire a défendu le choix du gouvernement de mettre en place une "indemnité inflation" de 100 euros pour 38 millions de Français. Et assure que cette mesure est "une réponse pragmatique, juste et efficace" à la hausse des prix des carburants et de l'énergie. 
INTERVIEW

Au lendemain des annonces de Jean Castex, l'heure est au service après-vente du côté des membres du gouvernement. Invitée vendredi d'Europe 1, la secrétaire d'Etat à l'Economie sociale Olivia Grégoire est revenue sur "l'indemnité inflation" qui va être mise en place pour 38 millions de Français. Et vante une "réponse pragmatique, simple, juste et efficace" à la hausse des prix des carburants et de l'énergie. 

Pour Olivia Grégoire, ces annonces sont "du pragmatisme", alors que la question de la hausse des prix est revenue au cœur des débats depuis quelques semaines. "L'inflation est mondiale sur l'ensemble des marchés, et ça fait 10 jours que chaque membre du gouvernement est questionné sur le sujet."

Mais cette mesure peut-elle être totalement juste dès lors qu'elle ne concerne pas tous les Français ? Oui, répond Olivia Grégoire, rappelant qu'il y a "des effets de seuil partout" en économie. "Il faut être concret. Quand on choisit de distribuer très largement des aides, il faut bien mettre un niveau", ajoute la membre du gouvernement. "Je trouve que c'est juste de se fixer sur le salaire médian."

"Accompagner la hausse du coût de la vie"

Pour cette "indemnité inflation", "nous avons ciblé les gens qui travaillent, ceux en recherche d'emploi, et Jean Castex a voulu intégrer les retraités, les étudiants boursiers, les apprentis et ceux qui sont fiscalement autonomes (...) C'est beaucoup plus que la moitié des Français", insiste l'invitée d'Europe 1. 

Plutôt qu'un chèque carburant, l'exécutif a finalement privilégié cette aide plus large, qu'on ait ou non une voiture. Cette aide "a vocation à accompagner la hausse du coût de la vie", développe Olivia Grégoire, assumant l'idée que cette indemnité puisse être utilisée par ses bénéficiaires comme ils le souhaitent. "C'est 100 euros pour que les Français puissent les mettre où ils le souhaitent. On ne va pas les traquer", dit-elle encore.