Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne et président de Debout la France, était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews. 3:24
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Emmanuel Macron et les chefs de parti réunis vendredi à Saint-Denis ont conclu à l'impossibilité d'organiser en l'état un référendum sur l'immigration. Pour Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne et président de Debout la France, invité de La Grande interview Europe 1-CNews lundi, ces "rencontres étaient un attrape-nigaud".

Réunis vendredi lors des "Rencontres de Saint-Denis", Emmanuel Macron et les chefs de parti présents ont conclu qu'un référendum sur l'immigration n'était finalement pas envisageable, en l'absence de consensus sur le sujet. Une décision qui n'a pas étonné le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, invité de La Grande interview Europe 1-CNews lundi. "J'ai toujours dit que ces Rencontres de Saint-Denis étaient un attrape-nigaud. C'est quand même effrayant ce qu'il se passe ! Ça fait six ans que 500.000 personnes entrent par an dans notre pays, plus de deux millions depuis qu'il [Emmanuel Macron] est arrivé. Et on ne peut pas assimiler ces personnes, donc, on va à la catastrophe", a assuré le député de l'Essonne.

"Les députés LR se déshonorent tous les jours"

Autour de la table, Emmanuel Macron, Élisabeth Borne, les trois présidents d'assemblée et huit chefs de parti étaient réunis. Éric Ciotti, qui avait annoncé ne pas se rendre à ces rencontres, a rapidement réagi à distance. "Comme je l'avais prédit, les rencontres de Saint-Denis de ce jour n'ont abouti à rien. Le Président renonce même à l'idée d'un référendum sur l'immigration. Tout ça pour ça !".

D'après Nicolas Dupont-Aignan, "les députés LR se déshonorent tous les jours". "J'écoute Monsieur Ciotti nous dire 'ce gouvernement est le pire qu'on ait jamais vu' et à chaque motion de censure, il y en a eu 22, le groupe LR a disparu. La situation est tellement grave qu'il doit y avoir un électrochoc. Soit c'est le référendum, soit c'est la dissolution et les Français tranchent mais on ne peut pas rester encore trois ans à subir ça"", a-t-il tonné.

"Vous savez ce qui m'inquiète ? Ce n'est pas que ça ne tienne pas, c'est que le pays perd du temps. Ce sera beaucoup plus difficile de le redresser en 2027, si on a fait rentrer 1,5 million de migrants.Ce sera beaucoup plus difficile si la pauvreté s'accroît, si les délocalisations s'accroissent [...] Je souhaite qu'on soit maître de notre destin. Le peuple français est prêt à réagir", a-t-il affirmé au micro d'Europe 1-CNews.