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«Il faut sortir de l'hébergement d'urgence à vie», juge Guillaume Kasbarian

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Guillaume Kasbarian, député Ensemble pour la République de l'Eure-et-Loir, était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews ce mercredi matin. Face à Sonia Mabrouk, il appelle à mettre fin à "l'hébergement d'urgence à vie".

Comment accueillir au mieux les SDF, alors que l'hiver approche à grands pas. Alors qu'on estime qu'environ 300.000 personnes sont sans domicile fixe dans le pays, la question est quasi-insoluble pour les gouvernements successifs. Pourtant, près de 3 milliards d'euros sont dépensés chaque année pour l'hébergement d'urgence, afin d'accueillir les personnes dormant dans la rue. 

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Mais voilà, près de deux-tiers des places sont occupés par des migrants en situation irrégulière, pendant en moyenne trois ans. Un non-sens pour Guillaume Kasbarian, député Ensemble pour la République de l'Eure-et-Loir, et ancien ministre du logement. 

"On ne peut pas avoir des migrants irréguliers dans les chambres d'hôtel qui restent pendant une durée moyenne de 3 ans.(...)Il faut sortir de cet hébergement d'urgence à vie qui n'est absolument pas un beau modèle", insiste-t-il. "On ne va pas demander à un papier, à un SDF que vous vous retrouvez dans la rue et que vous sortez du froid. Ce n'est pas ça le sujet", insiste-t-il. 

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"Soit, ils ont vocation à rester, soit ils ont vocation à partir"

"Donc on accueille les personnes. Par contre, ce que je demande, c'est qu'au bout de 30 jours, vous vérifiez si cette personne-là est bien régulière", poursuit-il. "Mais on ne peut pas avoir des migrants irréguliers dans les chambres d'hôtel qui restent pendant une durée moyenne de 3 ans. Il n'y a aucun pays européen qui nous entoure qui le fait", assure Guillaume Kasbarian.

"Il faut sortir de cet hébergement d'urgence à vie qui n'est absolument pas un beau modèle. Soit les gens ont vocation à rester, vous les régularisez sous condition, soit ils ont vocation à partir et vous les expulsez", conclut-il.