Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté et de la Ville, est l'invitée d'Europe 1 ce mardi 17 octobre. 1:34
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Invitée de La Grande interview Europe 1-CNews mardi, Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté et de la Ville, est revenue sur la politique migratoire du gouvernement. Elle plaide notamment pour un meilleur contrôle migratoire et l'expulsion des fichés S en situation irrégulière ou régulière.

Invitée de La Grande interview Europe 1-CNews mardi, la secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté et de la Ville s'est exprimée sur la politique migratoire du gouvernement. Alors qu'un attentat terroriste a de nouveau touché le territoire français, la question des radicalisés expulsables présents sur le territoire français est prégnante dans le débat public. Sabrina Agresti-Roubache plaide pour une expulsion immédiate des fichés S en situation irrégulière. 

"Pour les réguliers, il faut dans un premier temps les priver de liberté puis leur retirer leur titre de séjour et les expulser. Je pense qu'il faut aller beaucoup plus loin", ajoute-t-elle au micro de Sonia Mabrouk.

"Il faut changer le droit pour la sécurité"

La secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté et de la Ville estime que la législation française actuelle empêche de mener ce type d'actions : "Il faut changer le droit pour la sécurité".

Sabrina Agresti-Roubache pointe également du doigt le rôle de certaines associations dans l'empêchement d'expulsion de personnes en situation irrégulière : "Si vous prenez le cas du tueur du professeur Dominique Bernard et qui a blessé grièvement trois autres personnes, il me semble bien qu'il y a eu des arrêtés d'expulsion. Le préfet avait pris l'arrêté d'expulsion. Et que s'est-il passé ? Des associations sont allées contre le droit".

Elle est également revenue sur le projet de loi immigration porté par le gouvernement : "Il est compliqué de changer le droit mais je pense que c'est le moment grâce à la loi immigration. Il faut mieux contrôler l'immigration et mieux assumer l'intégration. Il faut changer le droit lorsqu'il ne correspond plus à son époque", détaille-t-elle.