Hollande au Pérou, première étape de sa tournée latino-américaine

François Hollande mardi, sur le marché de Papetee à Tahïti
François Hollande mardi, sur le marché de Papetee à Tahïti © ©Gregory Boissy / AFP
  • Copié
C.C avec AFP , modifié à
A la mi-journée, François Hollande sera reçu au palais présidentiel par son homologue, le nationaliste de gauche Ollanta Humala.

Le président français François Hollande entame mardi au Pérou une tournée en Amérique latine, accompagné de chefs d'entreprise mais avec l'ambition de surtout renforcer les liens scientifiques, universitaires et culturels qui unissent la région à la France.

Première visite d'un président français depuis De Gaulle. La visite-éclair, de moins de 24 heures dans le pays andin, se poursuivra mercredi en Argentine, avant l'Uruguay jeudi, dont François Hollande repartira pour Paris en fin de soirée. Il s'agit de la première visite d'Etat d'un président français au Pérou depuis celle du général De Gaulle en 1964. L'objectif est cette fois de nouer des accords scientifiques et d'aboutir à une déclaration commune contre le narcotrafic, fléau de l'Amérique latine, le Pérou étant l'un des principaux producteurs mondiaux de cocaïne.

Vers des signatures de contrats économiques et scientifiques ? Accompagné d'une délégation d'une cinquantaine de chefs d'entreprises dans les secteurs de l'énergie, l'aéronautique, les transports ou encore l'agroalimentaire, François Hollande participera dans l'après-midi, avec Ollanta Humala, à un forum économique franco-péruvien. La signature d'une vingtaine d'accords, en majorité dans le domaine scientifique, est au programme, avec la possibilité de nouer aussi des contrats autour de la construction de lignes du métro de Lima, selon des sources diplomatiques péruviennes. 

Lima et Paris resserrent leurs liens depuis quelques années. Lima et Paris ont resserré leurs liens sous le mandat d'Ollanta Humala, avec l'achat par le Pérou d'un satellite français d'observation terrestre avec un investissement de 205 millions de dollars. Ce satellite, le premier du pays latino-américain, sera lancé dans l'espace en mai prochain avec comme principal objectif d'améliorer la lutte contre le trafic de drogue. Ollanta Humala, ancien colonel de l'armée qui avait exercé comme attaché militaire en France en 2003 et s'avoue admirateur de Napoléon Bonaparte, avait effectué une visite d'Etat de cinq jours à Paris en juin 2014.