Gouvernement Attal : entre le Président et le Premier ministre, qui a pesé sur les décisions ?
Le gouvernement de Gabriel Attal, nommé Premier ministre par Emmanuel Macron mardi, a été en partie dévoilé jeudi. À l'Élysée, certains évoquent que ce ne sont pas des choix personnels du Premier ministre, fraîchement choisi, mais plutôt ceux du chef de l'État.
Nous sommes loin du grand chambardement annoncé. Avec Gérald Darmanin , Bruno Le Maire , Sébastien Lecornu et Éric Dupond-Moretti , ce sont quatre poids lourds du gouvernement Borne qui restent à leur poste dans celui d’Attal. Certains sont des choix personnels d’Emmanuel Macron et non du nouveau Premier ministre. "Le Président a imposé ses choix et sa vision", félicite un conseiller de l’Élysée. Cette image laisse à penser que Gabriel Attal n’a eu qu’une très faible marge de manœuvre. Toutefois, l’entourage du Premier ministre indique que c’est Gabriel Attal qui a suggéré le nom de Rachida Dati à Emmanuel Macron.
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Des ministres teintés à droite
Les ministres issus de la gauche, tel que Clément Beaune ou Rima Abdul Malak, sont éjectés. Place à des ministres teintés à droite, avec une tendance Nicolas Sarkozy. L’influence de l’ancien Président de la République est donc visible. Gérald Darmanin, Rachida Dati , Catherine Vautrin sont des proches de Nicolas Sarkozy. Un gouvernement resserré avec 11 ministres et 3 ministres délégués. Il sera toutefois complété la semaine prochaine avec de nouvelles nominations…