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Arthur de Laborde / Crédits photo : ARTHUR N. ORCHARD / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Gabriel Attal a prononcé mardi après-midi son discours de politique générale à l'Assemblée nationale. Il y a dévoilé la feuille de route du gouvernement pour les mois à venir et marqué, pendant 1h20, son positionnement à droite.

Gabriel Attal a prononcé mardi son discours de politique générale à l'Assemblée nationale. Une prise de parole de 80 minutes pour convaincre l'hémicycle. Un mot d'ordre : la simplification. Une volonté : lutter contre la smicardisation. Le Premier ministre s'est posé en défenseur de la valeur travail et des classes moyennes. Un catalogue que n'aurait pas renié Nicolas Sarkozy.

Une tonalité sarkozyste

La tonalité a été parfois sarkozyste dans ce discours de politique générale. Sur le travail par exemple, il doit toujours mieux payer que l'inactivité, a expliqué Gabriel Attal annonçant la généralisation d'ici à 2025 du dispositif conditionnant le RSA à 15 heures d'activité.

Sur l'identité, le Premier ministre s'est posé en défenseur des Français qui ont le sentiment que leur pays s'éloigne : "Dans un monde où tout s’accélère, où tout se transforme, je refuse que notre identité puisse se diluer ou se dissoudre." 

Des réformes sociétales pour contrebalancer un discours à droite

Gabriel Attal a également insisté sur l’autorité. Il a annoncé la création de travaux d'intérêt éducatif pour les mineurs de moins de 16 ans, a confirmé sa volonté de généraliser le port de l'uniforme à l'école. Et a résumé son état d'esprit face à la délinquance : "Tu casses, tu répares. Tu salis, tu nettoies. Tu défies l'autorité, on t'apprend à la respecter." Et comme pour contrebalancer ce discours globalement à droite, le Premier ministre mise sur les réformes sociétales comme la fin de vie, avec un projet de loi sur l'aide active à mourir examiné avant l'été ou l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution.