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Arthur de Laborde / Crédit photo : Alain JOCARD / AFP
Dans "Le temps des combats", qui sortira le 22 août prochain, Nicolas Sarkozy adoube Gérald Darmanin, qu'il verrait bien à l'Élysée en 2027. Mais l'ancien chef de l'État ne fait pas un portrait aussi élogieux d'autres personnalités politiques, notamment François Fillon, qu'il décrit "sans leadership", ou Marine Le Pen, dont il fustige le "manque d'expérience" et "de culture".

Le 22 août, Nicolas Sarkozy publiera Le temps des combats (edFayard). Dans ce second tome de ses mémoires, l'ancien président de la République adoube Gérald Darmanin, qu'il considère comme "l'un des quadragénaires les plus prometteurs de sa génération" et qu'il souhaiterait voir franchir le pas de l'Élysée en 2027. Si Nicolas Sarkozy fait un portrait plutôt flatteur de l'actuel ministre de l'Intérieur, à l'inverse, il étrille un certain nombre de responsables politiques.

Edouard Philippe et François Hollande également pointés du doigt

Le moins qu'on puisse dire, c'est que Nicolas Sarkozy ne mâche pas ses mots. Il porte d'abord un jugement très sévère sur son ancien Premier ministre, François Fillon, qu'il décrit comme un "homme froid" et "sans leadership". Il adresse d'ailleurs la même critique à un autre ancien locataire de Matignon, issu de sa famille politique, Edouard Philippe, à qui l'ex-chef de l'État attribue néanmoins de "réels talents d'orateur".

Nicolas Sarkozy brosse aussi un portrait peu flatteur de François Bayrou, "un maître en matière d'immobilisme. Peut-être qu'une fulgurance finira par ouvrir ses yeux et qu'il finira enfin par agir plutôt que commenter", conclut-il à propos du patron du MoDem.

François Hollande est également rhabillé pour l'hiver : "Son action fut calamiteuse, comme chacun sait maintenant", tacle l'ex président, décrivant son successeur à l'Élysée en "allié solide de Marine Le Pen". La chef de file du Rassemblement national fustigée par Nicolas Sarkozy pour son "manque d'expérience, de culture, sa méconnaissance des rouages de l'État et l'excès de certaines de ses convictions".