Francis Lalanne dans les studios d'Europe 1.
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Guillaume Perrodeau
Chez Karl Zéro, le chanteur revient sur la liste qu'il anime en vue des élections européennes et composée de "gilets jaunes".
INTERVIEW

Engagé en politique de longue date, Francis Lalanne a lancé en décembre dernier un "rassemblement 'gilets jaunes' citoyen" en vue des élections européennes de mai prochain. Chez Karl Zéro mardi, l'artiste revient sur son engagement en faveur du mouvement.

 

>> De 16h à 17h, place à Karl Zéro et ses tontons flingueurs. Retrouvez le replay de l’émission ici

"Il n'y a que des gens issus des ronds-points". "J'ai créé un dispositif démocratique permettant aux citoyens français d'accéder aux responsabilités, sans être piégés par les Fourches Caudines d'un parti politique". C'est avec ces mots que Francis Lalanne présente son initiative politique de décembre dernier. Son "rassemblement Gilet jaune citoyen" espère ainsi faire valoir les revendications des "gilets jaunes" sur le plan européen. Au micro d'Europe 1, le chanteur se dit très heureux car la liste est bientôt finalisée. "Il n'y a que des gens issus des ronds-points, qui ont envie de continuer d'en découdre dans le cadre des institutions. C'est une démarche qui va à l'encontre de la violence", explique-t-il, tout en soulignant qu'il n'est pas tête de liste et figure à la 79ème place "pour organiser et animer".

Les "gilets jaunes", "pas un mouvement de barbares et de casseurs". Très tôt, Francis Lalanne avait affiché son soutien au mouvement des "gilets jaunes". Lors de la présentation de la liste en décembre dernier, il avait annoncé : "l'enjeu des élections européennes est que la France devienne jaune". Interrogé pour savoir si ce soutien politique n'allait pas à l'encontre de sa volonté d'intégrer la réserve de la Gendarmerie nationale, comme il l'avait confié sur Europe 1, l'artiste assure que non. "Il ne faut pas faire passer les 'gilets jaunes' pour un mouvement de barbares et de casseurs", affirme Francis Lalanne. "Les gendarmes et les policiers sont des gens qui défendent un droit de l'homme fondamental, celui de la sécurité. Ils ont tout mon respect", conclut-il.