Assistants parlementaires FN : les deux proches de Marine Le Pen en garde à vue

Marine Le Pen réfute les soupçons d'emplois fictifs de deux de ces assistants.
Marine Le Pen réfute les soupçons d'emplois fictifs de deux de ces assistants. © AFP
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avec Agences , modifié à
Le garde du corps et la directrice de cabinet sont entendus dans l'enquête sur les assistants parlementaires du FN au Parlement européen. 

Le garde du corps et la directrice de cabinet de Marine Le Pen sont entendus mercredi sous le régime de la garde à vue dans l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs des assistants parlementaires du Front national au Parlement européen. Cette audition fait suite à une perquisition lundi au siège du parti à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, qui avait déjà été visité par les enquêteurs il y a un an dans le cadre d'une enquête préliminaire.

L'affaire s'est accélérée la semaine dernière avec la publication d'extraits du rapport d'enquête de l'Office européen de lutte contre la fraude (Olaf) par Mediapart et Marianne, lequel a été transmis à la justice française. Le parquet a ouvert le 15 décembre une information judiciaire pour abus de confiance, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux et travail dissimulé dans l'enquête sur ces soupçons de fraude relative à l'emploi par le FN d'assistants parlementaires.