Florian Philippot indigné par la tenue d'un camp d'été "décolonial" à Reims

© AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le vice-président du Front national dénonce cet événement qu'il compare à un apartheid.

Florian Philippot, vice-président du Front National, s'est insurgé jeudi contre la tenue d'un camp d'été "décolonial" non-mixte à Reims. Ce camp d'été, du 25 au 28 août, est présenté par ses organisateurs comme un "séminaire de formation à l'antiracisme politique". Il est réservé "uniquement aux personnes subissant à titre personnel le racisme d'État en contexte français", ce qui exclut, de facto, les personnes blanches. Dans un communiqué, Florian Philippot juge "parfaitement incompréhensible" l'autorisation de cet événement qu'il compare à un "camp d'été d'apartheid".

"La République défiée". Pour Florian Philippot, "la République est une nouvelle fois défiée", dans un contexte "de tension et de provocations répétées". La ville de Reims a fait savoir que "rien ne permet d'interdire cette rencontre à ce jour", malgré les "intentions discutables" d'un tel camp d'été. Sur le site internet de l'événement, ses organisatrices disent s'inscrire "dans la tradition des luttes d'émancipations décoloniales anti-capitalistes et d'éducation populaire". "La non-mixité est une nécessité politique", ajoutent-elles. Ce séminaire, juge donc le vice-président du FN, met en exergue "la prolifération des groupes et associations communautaristes et racialistes". Florian Philippot appelle le préfet de la Marne à "prendre ses responsabilités", par souci "d'ordre public", et d'interdire l'événement.