Le candidat LR aux départementales dans les Pyrénées-Orientales, Jean Sol, s'est dit prêt à faire alliance avec le RN afin de battre la gauche. Des propos qui ont déclenché une avalanche de réactions aussi bien à gauche qu'à droite. 1:25
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Claudia Bertram, édité par Ugo Pascolo , modifié à
Le candidat LR aux départementales dans les Pyrénées-Orientales, Jean Sol, s'est dit prêt à faire alliance avec le RN afin de battre la gauche. Des propos qui ont déclenché une avalanche de réactions aussi bien à gauche qu'à droite. Face à la polémique, Jean Sol affirme avoir été mal compris. 

Une affaire qui est en train de prendre une dimension nationale. À quelques heures de la fin de campagne pour les régionales et les départementales, la droite se déchire dans les Pyrénées-Orientales sur le Rassemblement national. En cause le candidat LR et sénateur Jean Sol, qui s'est dit prêt jeudi soir à faire alliance avec le parti de Marine Le Pen pour retirer la présidence de ce département à la gauche. Une posture qui a déclenché une avalanche de réactions sur l'ensemble de l'échiquier politique. 

Une polémique qui prend une dimension nationale

Au RN tout d'abord, le maire de Perpignan Louis Alliot a saisi la main tendue et affirme qu'"il y a une possibilité d'entente avec les élus LR". De son côté, Olivier Faure s'étrangle : "Nous avons fait le choix du barrage républicain en PACA, ces hypocrites le fissurent dans les Pyrénées-Orientales !" Mais le patron du PS ne s'arrête pas là et a interpellé deux soutiens du sénateur, Christian Jacob, chef de file LR, mais aussi le Premier ministre Jean Castex, ancien maire de Prades, une commune de 6.000 âmes des Pyrénées-Orientales.

Et les réactions sont plutôt claires. "Aucune alliance avec le Rassemblement national n'est envisageable", a réagi Christian Jacob tandis que l'entourage du Premier ministre affirme qu'en "aucun cas et aucune manière le Premier ministre n'approuve la moindre ambiguïté avec le RN". 

L'ambiguïté de Jean Sol

Face à la polémique, Jean Sol a dénoncé une mauvaise interprétation de ses propos et jure qu'il n'a jamais fait alliance avec le RN.

Mais cela n'empêche pas le sénateur d'être ambigu en se disant déterminé à fédérer les élus de bonnes volonté.