Fleur Pellerin dément les rumeurs de son départ de la Culture

Des rumeurs laissent entendre que Fleur Pellerin serait remplacée par Christiane Taubira.
Des rumeurs laissent entendre que Fleur Pellerin serait remplacée par Christiane Taubira. © PATRICK KOVARIK / AFP
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avec AFP , modifié à
REMANIEMENT - Fleur Pellerin a démenti, mercredi, les rumeurs concernant son départ du ministre de la Culture au cours du prochain remaniement.

La ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin a démenti mercredi les rumeurs émanant "de gens plus ou moins bien intentionnés" sur son remplacement au ministère, lors de la cérémonie de ses vœux 2016.

"Méprisant". "Ce sont le Président et le Premier ministre qui nomment", a-t-elle rappelé, et non "les dîners en ville". Les rumeurs sont "le fait de gens qui sont plus ou moins bien intentionnés et qui ont, je trouve, une vision méprisante de ce ministère, parce qu'en faire un lot de consolation ou une voie de garage je ne trouve pas ça très élégant pour les hommes et les femmes qui travaillent dans ce ministère, pour les politiques qui y sont menées", a-t-elle répondu à la question d'un journaliste. "Je trouve que ce n'est pas très respectueux pour la place de la culture dans notre pays, pour la continuité et la cohérence dans les politiques culturelles", a ajouté la ministre.

Pellerin remplacée par Taubira ? "Ça n'a pas de sens". Plusieurs articles récents ont évoqué un possible remplacement de Fleur Pellerin par la Garde des Sceaux Christiane Taubira. "Ça n'a pas de sens au regard du travail que Christiane Taubira fait au ministère de la Justice : c'est la Garde des sceaux, elle a d'importantes lois qu'elle prépare depuis plusieurs années, sur la justice des mineurs, sur la réforme pénale et Dieu sait à quel point ces mesures sont importantes et attendues en ce moment compte tenu du contexte sécuritaire dans lequel nous sommes, donc je trouve que c'est un peu méprisant pour tout le monde", a-t-elle poursuivi. Dans son discours de vœux, Fleur Pellerin a dit sa fierté du travail "accompli en dix-huit mois", ajoutant que "le chemin ne s'arrêtera pas là. Nous l'écrirons ensemble. Il y aura des obstacles, mais je ne redoute en rien l'ampleur de la tâche."