Emmanuel Macron et le Ali Bongo Ondimba le président du Gabon pour le sommet de la finance mondiale. 1:23
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Arthur Delaborde / Crédit photo : Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Les chefs d’État et de gouvernement rassemblés à Paris ce vendredi au dernier jour du sommet pour un nouveau pacte financier mondial ont annoncé quelques accords de financement.

Comment lutter contre la pauvreté et le dérèglement climatique ? Il faut un choc de financements publics et plus de financements privés, a plaidé Emmanuel Macron à Paris à l'ouverture du sommet pour un nouveau pacte financier mondial. Le sommet est en train de s'achever au Palais Brongniart, l'ancienne Bourse de Paris. Une quarantaine de chefs d'État et de gouvernement sont présents. Quel bilan peut-on faire de ce sommet ?

Aucun engagement contraignant

Aucun engagement contraignant n'a été pris mais une feuille de route commune est sur le point d'être dévoilé pour financer la lutte contre le réchauffement climatique dans les pays du Sud et en même temps la lutte contre la pauvreté. "Ce sommet n'est pas un sommet pour rien", vient d'expliquer Emmanuel Macron lors de la cérémonie de clôture.

"L'agenda que nous sommes en train de fixer avec cette méthode est très important et l'objectif qu'on doit se donner est d'essayer de manière très simple d'avoir une forme d'engagement politique à l'issue de nos débats qui décrivent une intention, un consensus sur lesquels nous pourrons poursuivre cet agenda et le cristalliser par des documents plus contraignants", a détaillé le chef de l'État.

Des promesses pas assez ambitieuses ?

Le président français espère donc notamment avancer dans les mois qui viennent vers la création d'une taxe internationale sur les transactions financières qui viserait les billets d'avion et le transport maritime. Concrètement, à l'issue de ce sommet, de vieilles promesses sont aussi présentées comme les 100 milliards de dollars donnés chaque année par les pays riches aux pays pauvres pour faire face au réchauffement climatique. Une promesse de 2009 qui sera donc a priori tenue en 2023, assure Emmanuel Macron.

L'autre promesse est celle de 100 milliards via la réallocation de tirages spéciaux. Ainsi, la France va, par exemple, redonner 40 % de l'argent qu'elle a reçu via ce mécanisme du Fonds monétaire international. Tout cela reste tout de même très peu par rapport aux 2.000 milliards d'euros par an qu'il faudrait aux pays du Sud pour faire face au défi climatique, selon un rapport commandé lors de la COP 27 en Égypte.