Abandonné par de nombreux cadres de sa campagne suite à l'annonce de sa probable mise en examen dans l'affaire Penelope Fillon, François Fillon n'a pas compris. "Non seulement je ne les comprends pas, mais je les invite à lire une remarquable interview de Jean-Pierre Chevènement dans L'Express", a expliqué à Fabien Namias le candidat à l'élection présidentielle, lundi matin, sur Europe 1, en référence à un entretien dans lequel l'ancien ministre de l'Intérieur (de gauche) se dit notamment "inquiet pour l'avenir de notre démocratie".
"Tous les soutiens sont les bienvenus". "La plupart d'entre eux reviennent, comme vous pouvez le constater", a poursuivi François Fillon à propos de ces soutiens déserteurs. "Naturellement, tous les soutiens sont les bienvenus. Plus il y en aura, mieux ce sera. Mais ça ne me détournera pas de ma volonté de présenter mon projet aux Français." Pour le vainqueur de la primaire de la droite, contesté par plusieurs ténors de son parti, la priorité reste de rassembler sa "famille politique".