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Invité d'Europe 1 matin week-end, l'ancien directeur de Frontex, Fabrice Leggeri, est revenu sur les raisons pour lesquelles il a rejoint la liste de Jordan Bardella pour les élections européennes. S'il affirme vouloir "remettre la France et l'Europe sur le bon chemin", le numéro 3 sur la liste RN pointe aussi "l'influence de lobbies pro immigration" sur la Commission européenne.

Un ralliement qui avait fait beaucoup parler. Fabrice Leggeri, l'ancien directeur de l'agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes Frontex, a rejoint la liste de Jordan Bardella et du Rassemblement national pour les élections européennes de juin prochain. Invité d'Europe 1 matin week-end, il a expliqué vouloir "remettre la France et l'Europe sur le bon chemin".

"Tout d'abord parce que nous avons une submersion migratoire au niveau de l'Union européenne. Nous avons aussi la Commission européenne qui souhaite intervenir dans tous les détails de la vie des Français et des Européens d'ailleurs. Il s'agit pour nous de reprendre le contrôle de notre vie face aussi à ce déficit démocratique", a affirmé le numéro 3 sur la liste du RN aux européennes. "À mes yeux, le RN est le seul parti qui peut remettre la France et l'Europe sur le bon chemin."

"La Commission européenne est infiltrée et influencée par des lobbies pro immigration sans frontiéristes"

L'ancien directeur de Frontex affirme également vouloir se placer comme "lanceur d'alerte". "J'ai vu comment la Commission européenne est infiltrée et influencée par des lobbies pro immigration sans frontiéristes, avec par exemple la volonté de nous faire croire qu'il est illégal de contrôler les frontières extérieures de l'Europe. C'est-à-dire que là où le droit européen est théoriquement sévère, là où normalement le droit européen dit que les États doivent empêcher les franchissements illégaux de migrants, j'ai une commissaire européenne, madame Johansson, qui m'a dit 'votre job de gardes frontières, c'est d'accueillir les migrants et de les faire rentrer'", affirme-t-il au micro d'Europe 1.

Fabrice Leggeri pointe aussi du doigt des "ONG qui essaient de décourager les policiers, les gardes frontières pour leur faire croire qu'il n'est pas possible d'empêcher les franchissements illégaux". "Sous l'influence de ces lobbies pro immigration et sans frontiériste, le droit européen va toujours vers un affaiblissement des moyens de lutte contre l'immigration illégale. Ça aussi a un impact sur la sécurité de nos États et ça se traduit en France par une submersion migratoire, par un effondrement de la capacité de la France à déterminer son destin", assure l'ancien directeur de Frontex, qui sera ce dimanche à Marseille, aux côtés de Jordan Bardella qui lance sa campagne pour les européennes