Eric Zemmour fera-t-il son premier meeting de campagne en décembre ?

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Eric Zemmour envisagerait de réunir ses partisans au Zénith de Paris pour un premier meeting en décembre. © Valery HACHE / AFP
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avec AFP
Alors qu'il ne s'est toujours pas déclaré candidat à l'élection présidentielle 2022, le polémiste Eric Zemmour envisagerait "un premier meeting de campagne au mois de décembre", affirme son entourage. Il envisagerait même de réunir ses partisans au Zénith de Paris, une salle d'une capacité de près de 7.000 personnes.

Le polémiste Eric Zemmour, qui ne cache pas ses ambitions présidentielles mais ne s'est encore pas déclaré candidat pour 2022, envisage un premier meeting de campagne en décembre, a appris l'AFP vendredi auprès de son entourage. "On envisage un premier meeting de campagne au mois de décembre", a affirmé son entourage, qui évoque plusieurs salles pour cette réunion publique, comme le Zénith de Paris, d'une capacité de près de 7.000 places.

Au Zénith de Paris le 5 décembre

Une autre source proche d'Eric Zemmour assure que le probable prétendant à l'Elysée sera au Zénith le 5 décembre, alors que le parti Les Républicains doit tenir son congrès, qui désignera son candidat à la présidentielle, du 1er au 4 décembre. Toutefois, l'annonce de la candidature elle-même n'aura pas lieu au meeting, mais avant celui-ci, selon cette source proche.

Sur la forme que prendra l'annonce de candidature, Eric Zemmour l'a souhaitée "suffisamment efficace, pertinente, percutante, pour que des millions et des millions de gens comprennent ce que je veux dire" et "faire", lors d'un point presse vendredi à Bordeaux, où il devait faire une conférence dans la soirée. Sur la date de cette annonce, il a indiqué que les médias seraient "avertis suffisamment en avance".

Cité à comparaître devant la justice mercredi

Le putatif candidat, cité à comparaître devant la justice mercredi pour des propos visant les mineurs isolés, doit encore se rendre à Londres les 19 et 20 novembre, à Genève les 24-25, et à Marseille, sans réunion publique, le 26, ainsi qu'à Strasbourg le 3 décembre.

Le polémiste d'extrême droite a expliqué que la Ve République était "un régime quasi monarchique" et que l'élection présidentielle c'était "un homme qui se présente face au peuple sans parti, et qui demande au peuple, 'est-ce que vous me voulez comme roi républicain'". "Je veux être le roi républicain si je me présente", a-t-il dit, en précisant être entouré par "une équipe formidable, de très haut niveau intellectuel, (...) que je souhaite à tous les candidats".

La bataille de la droite

À propos de la candidate du RN Marine Le Pen, qu'il talonne voire dépasse dans les sondages, il a affirmé qu'"elle c'est les chats, moi c'est les livres" et qu'il voulait "rendre le droit de vote aux électeurs RN". Il a enfin comparé le débat des candidats LR lundi à "une réunion d'alcooliques anonymes qui nous expliquent comment ils vont supprimer l'alcool sauf qu'ils sont responsables de cette alcoolémie".

Dans la soirée, le putatif candidat a tenu un discours axé sur l'économie devant quelque 1.300 partisans réunis au Palais des congrès, 800 personnes n'ont pas pu entrer et sont restées à l'extérieur. Environ 150 personnes ont manifesté au même moment à environ un kilomètre pour s'opposer à la conférence du polémiste.

Le journal Sud-Ouest n'a pas obtenu d'accréditation pour la conférence, mais était présent au point presse, au motif que sa couverture de la conférence de M. Zemmour à Biarritz le 26 octobre "n'a pas plu", a indiqué à l'AFP Jean-Pierre Dorian, rédacteur en chef du quotidien.