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En meeting, Marine le Pen charge le gouvernement après les attentats

Europe1 .fr - Mis à jour le . 1 min
En meeting, Marine le Pen charge le gouvernement après les attentats
© AFP

Pour la présidente du Front National, qui était en meeting à Lille lundi soir, les gouvernants portent une forme de "culpabilité". Manuel Valls lui a répondu mardi sur Europe 1.

Lors de son meeting à Lille, lundi soir, dans le cadre de la campagne pour les Régionales, Marine Le Pen a pointé la responsabilité du gouvernement dans la survenue des attentats du 13 novembre.

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" A ce stade de négligence, d'incompétence, il est au moins possible de parler de responsabilité" "

"Comment nommer ce qui a permis aux terroristes migrants, aux fichés S, ou même à des personnes sous contrôle judiciaire de circuler librement dans toute l'Europe, d'acheter sans contrôle des détonateurs sur le marché français pour perpétrer leurs tueries en plein Paris ? A ce stade de négligence, à ce stade d'incompétence, il est au moins possible de parler de responsabilité de nos gouvernants et peut-être même, compte tenu de l'ampleur des manquements, d'une forme de culpabilité", a-t-elle asséné à son pupitre.

Invité de la matinale d'Europe 1 , le Premier ministre Manuel Valls lui a répondu. "Deux semaines après les attentats et avec les menaces toujours présentes, il faut rester à une certaine hauteur du débat public. Je resterai à cette hauteur et je ne m’abaisserai pas à la polémique", a déclaré le Premier ministre.

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>> Retrouvez les temps forts de la Matinale d’Europe 1 avec Manuel Valls

Pour Sarkozy, "rien n'a été fait." Nicolas Sarkozy, en meeting à Rouen, avait quant à lui estimé que "rien n'a été fait" par le gouvernement en matière de sécurité depuis les attentats de janvier, demandant d'aller "plus loin", en créant notamment des "centres de déradicalisation".

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>> Retrouvez les résultats des élections régionales

Parallèlement, le patron du Medef, Pierre Gataz, a dénoncé le programme économique du Front national, dans une interview au Parisien . Il lui rappelle, dit-il, "le programme commun de la gauche en 1981. L'inverse de ce qu'il faut faire pour relancer la croissance économique du pays."