La Première ministre italienne, Giorgia Meloni 1:11
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Antonino Galofaro, avec AFP
Dimanche et lundi, 13 millions d'Italiens sont appelés aux urnes pour renouveler les gouvernements de Lombardie et du Latium, deux poumons économiques et politiques du pays. Un scrutin test pour la nouvelle Première ministre Giorgia Meloni qui souhaite, entre autres, assoir son pouvoir sur la coalition de droite qui la soutient.

Treize millions d'Italiens sont appelés à voter dimanche et lundi pour renouveler les gouvernements de deux importantes régions, un scrutin qui prend des allures de test pour le gouvernement d'extrême droite de Giorgia Meloni au pouvoir depuis plus de trois mois. Les deux régions les plus peuplées de la péninsule, la Lombardie, autour de Milan, poumon économique du pays, et le Latium, la région de la capitale Rome, doivent élire leurs présidents et gouvernements respectifs.

 

Les bureaux de vote sont ouverts jusqu'à 23H00 locales et rouvriront lundi de 7 heures à 15 heures. Les résultats seront connus dès lundi après la clôture des bureaux. L'un des enjeux sera le résultat individuel des partis de la coalition au pouvoir, qui pourrait avoir des répercussions sur les rapports de forces entre Fratelli d'Italia (FDI), le parti de Giorgia Meloni, la Ligue antimigrants de Matteo Salvini, et Forza Italia (FI), la formation de Silvio Berlusconi.

L'incapacité des partis d'opposition à s'allier contre elle

La Ligue et FI sont en perte de vitesse alors qu'au contraire Fratelli d'Italia continue de progresser, selon un sondage publié par l'institut Youtrend le 2 février : en cas de nouvelles élections au niveau national, son score monterait à 29,4% contre 26% aux législatives de septembre. La Ligue est à 8,7% et FI à 7%, selon le même sondage. Giorgia Meloni bénéficie en outre de l'incapacité des partis d'opposition à s'allier contre elle. Le Parti démocrate (PD, gauche), occupé à se chercher un nouveau leader, recule face à la remontée du Mouvement 5 Etoiles, tandis que le centre reste stable.

Une situation illustrée par ces deux scrutins régionaux, où les candidats présentés par sa coalition sont donnés favoris. Le président sortant de Lombardie, Attilio Fontana, membre de la Ligue, devrait ainsi l'emporter face à des oppositions divisées qui ne semblent pas en mesure de menacer sa réélection. La situation est similaire dans le Latium, où le candidat de la droite, Francesco Rocca, est soutenu par l'ensemble de la coalition, face à des oppositions encore une fois divisées.